Le trois-quarts centre international Français, Yoram Moefana s’est confié via L’équipe pour évoquer sa carrière sportive.
Ce-dernier a dans un premier temps cité son modèle.
Il s’agit de l’ancien trois-quarts centre des All-Blacks passé notamment par le Rugby Club Toulonnais : un certain Sonny Bill Williams.
Il cite également un autre ancien Toulonnais, Ma’a Nonu. Extrait:
« Sonny Bill Williams était un joueur costaud, qui venait du XIII et qui plaquait très fort. Il était habile avec ses mains, avec ses pieds aussi. C’est un peu lui qui a lancé la mode des passes après contact, il était plaisant à regarder, donc, oui, j’étais fan de lui, un peu comme tous les gamins à l’époque. Dans mon jeu, je ne pense pas à le copier. Personne ne peut imiter ce style. J’aimais aussi Ma’a Nonu dans cette big team All Black ! Mais aussi des grands joueurs français comme Wesley Fofana. »
Dans la foulée, le joueur Bordelais estime avoir passé un cap cette saison. Extrait:
« Oui, je pense avoir franchi un cap. J’ai eu la chance d’avoir beaucoup de temps de jeu avec Bordeaux, d’avoir joué pendant les Six Nations en étant titulaire à l’aile. J’ai pris de l’expérience à travailler avec le groupe, là encore pendant cette tournée au Japon. Quand tu t’entraînes en club avec des joueurs d’expérience comme Rémi Lamerat, “JB” Dubié, tu apprends au quotidien et, en équipe de France, tu apprends encore plus avec les meilleurs joueurs, Gaël, “Jo” (Danty), Virimi… J’ai engrangé de la confiance en moi. »
Pour conclure, Yoram Moefana affirme qu’il n’aurait jamais pensé devenir un jour joueur professionnel de rugby. Extrait:
« Je n’y ai pas vraiment pensé (sourire). Ça fait bizarre. Quand je suis arrivé à Limoges, à 13 ans, jamais je n’aurais pensé vivre un tel parcours, me retrouver ici à Tokyo. C’est ouf ! Je suis très content d’être arrivé en équipe de France même si, au début, je n’avais vraiment pas en tête de devenir rugbyman professionnel. J’aimais ça, je jouais, mais pour mes parents, ça a toujours été les études avant le rugby. Au final, réussir dans le rugby, je suis content. Si j’étais resté là-bas (à Futuna), peut-être que j’aurais eu une autre trajectoire mais que ça m’aurait amené ici quand même… »