Le talonneur du Stade-Toulousain, Peato Mauvaka s’est confié dans les colonnes du Midi Olympique pour évoquer sa longue saison qui s’est prolongée avec le groupe France, au Japon, lors de la Tournée estivale des Bleus.
Ce-dernier rappelle ne pas avoir été blessé cette saison, un soulagement pour lui qui a pu enchaîner les bonnes prestations. Extrait:
“Ce fut une longue saison. Comme je n’ai pas été blessé de l’année, je touche du bois d’ailleurs, je n’ai pas arrêté. Entre tous les matchs en club et les sélections, j’ai beaucoup joué, presque tout le temps. Cette dernière rencontre a été dure. En plus, l’opposition n’avait rien à voir avec la semaine passée. Les Japonais étaient bien plus costauds, bien plus en place et ils n’ont rien lâché.”
Le match le plus fort de sa saison ? La victoire remportée avec le XV de France contre les All-Blacks. Extrait:
“Le match contre la Nouvelle-Zélande. C’était un match particulier pour moi. Je le mettrai en première position et de loin. Et ce soir-là, tout était réuni : le jeu, l’ambiance. On a envie de revivre ces moments-là.”
Selon lui, les trois matches de la Tournée d’automne lui ont permis d’augmenter son niveau de jeu. Extrait:
“C’est sûr que les trois matchs de la tournée d’automne m’ont fait “switcher” un peu. Je ne veux pas prendre trop de confiance mais ça m’a permis de monter en régime. On attendait plus de moi après ça. Et j’ai dû élever mon niveau, même en club. J’ai fait une année complète. Je suis content de ma saison et j’espère que je ferai mieux encore lors de la prochaine. Bon, enfin là, je suis en vacances (rire).”
Dans la foulée, Peato Mauvaka a évoqué sa concurrence avec Julien Marchand. Et selon lui, cette cohabitation ne se serait pas aussi bien passée dans un autre club que Toulouse. Extrait:
“Nous avons une concurrence saine, on le dit souvent et c’est vrai. Je ne pense pas que dans d’autres clubs, avec d’autres joueurs, ça se passerait comme ça. Je suis compétiteur, Julien aussi. Mais on s’entend bien, on se voit souvent en club et en dehors. C’est une force, oui.
En club, ça tourne un match sur deux. Après, quand il y a des matchs importants, que ce soit lui ou moi, il y en a un qui est un peu déçu… Mais on essaye de vite basculer. Il ne faut pas montrer une once de faiblesse dans l’intérêt de l’équipe.”