Grégory Patat est le nouveau manager de l’Aviron Bayonnais. Il succède à Yannick Bru, lequel n’a pas souhaité poursuivre sa mission avec le club Basque.
Interrogé en conférence de presse ce lundi, le nouvel entraineur Bayonnais a expliqué que tout se passait très bien pour son groupe. Extrait:
“Ça se passe très bien. Ça fait trois semaines qu’on a repris les entraînements avec les joueurs et il y a un investissement de chacun au quotidien. C’est vrai que j’ai l’impression de connaître ce club depuis pas mal de temps, tellement il y a une simplicité au niveau de l’environnement et des joueurs. Donc ça a été facile pour moi de prendre mes marques.
C’est un énorme défi qui se présente à moi et à tout mon groupe. Quand on est compétiteur, quand on fait ce métier, on aspire à ce qu’il y a de plus gros. Donc non, on a un énorme challenge. On sait que la partie ne sera pas facile. On est le club qui monte de Pro D2, on est référencé comme étant “le petit”. Il y a beaucoup de changements dans notre équipe. Maintenant, on va assumer ce statut et on va se servir de notre environnement pour performer.”
Il précise s’être entourée des personnes adéquates pour mener à bien ce projet. Extrait:
“Quand tu es à la tête d’un club, tu as des responsabilités. Maintenant, je me suis entouré de personnes qui me sont complémentaires, qui sont compétentes. Je n’ai pas peur des compétences parce que c’est ça qui nous fait tirer vers le haut. C’est ça qui va faire performer mon staff, qui va faire changer mon staff puisque un projet, c’est un alignement de personnes entre la direction, l’administratif, le sportif et les joueurs. S’il n’y a pas d’alignement, le projet est caduc. Et ça se sent sur le terrain. On a tout pour pour bien faire et à nous de relever ce défi.
Je suis responsable avec Gerard Fraser de la globalité du projet de jeu qu’on a mis ensemble. Et après, je délègue à Antoine Battut la partie touche, à Joël Rey , la partie mêlée et Eric Artiguste sera adjoint de Gerard sur la partie trois-quarts et il interviendra sur les skills. Maintenant moi je crois beaucoup au partage d’infos, au partage des tâches. On appelle ça le co-coaching, que chaque coach ait son couloir de fonctionnement et son épanouissement personnel.”
L’objectif de l’Aviron Bayonnais ? Rapidement gagner des matches en Top 14 pour éviter de prendre du retard dès le début de la saison. Extrait:
“La donne est simple, c’est vite gagner des matchs. Donc on prend en compte les données du rugby moderne. Le rugby aujourd’hui, c’est avoir un bon socle, une bonne défense, une bonne conquête et être efficace sur le jeu de transition. Les équipes qui étaient en finale cette année ont été très performantes dans leurs propres zones de marque et dans la zone de marque adverse. Donc ça, c’est une donnée qu’on a pris en compte parce que du temps, on n’en a pas. Voilà, c’est simple, on veut se maintenir en Top 14, on veut performer, on va se donner les moyens d’être là tous les week-ends et donc on a pris ces données-là pour pour aller vite dans la stratégie de planification des séances d’entraînement.”
Il se dit être conscient que les équipes visant le top 6 voudront absolument s’imposer à Jean-Dauger. Extrait:
“Déjà on va se concentrer sur nous, qu’on ait un maximum de maîtrise sur notre jeu, qu’on maîtrise notre jeu et qu’on sache l’imposer d’un week-end sur l’autre. La réalité, c’est qu’on est la petite équipe et toutes les équipes qui aspirent au Top 6 vont vouloir venir gagner ici parce qu’une équipe qui perd des points chez le promu peut perdre une qualification au top six. Et c’est vrai que si on analyse le calendrier, il y a peut être des équipes qui vont être dans la même catégorie que nous. Mais comme je le dis, on ne va galvauder aucun match. On est des compétiteurs, il faut qu’on se donne les moyens d’être présents chaque week-end et peu importe les joueurs qui seront alignés. On devra avoir un contenu de matches qui nous permettra de progresser de week-end en week-end.”
Pour conclure, Grégory Patat fait un point sur son groupe et les blessés. Extrait:
“Là on s’entraîne avec un groupe de 35 joueurs quotidiennement. Il y a quelques mecs qui sont à l’infirmerie qui sont en réathlétisation. Il n’y a pas de blessure grave, mais il y a des petits bobos à gérer. On est encore loin de la compétition, il y aura un retour aux entraînements progressif de la part de ces joueurs-là. Mais globalement, c’est un effectif de début de saison classique. En revanche, chose qui n’était peut être pas classique dans l’environnement du club, c’est les internationaux parce que là, aujourd’hui, il nous manque Rémy Baget, Matis Perchaud, Torsten Van Jaarsveld et les deux Géorgiens (Konstantine Mikautadze et Lado Chachanidze). Ce sont les joueurs supplémentaires qu’il nous manque.”