En fin de contrat avec le Stade-Toulousain au mois de juin dernier, le troisième ligne Antoine Miquel a décidé de ne pas poursuivre son aventure à Toulouse.
Le joueur de 27 ans s’est engagé en faveur de l’Union Bordeaux-Bègles pour les saisons à venir.
Lors d’un entretien accordé à Rugbyrama, ce-dernier a expliqué très bien s’intégrer au sein du groupe Girondin. Extrait:
« J’avais déjà eu des retours de mecs qui me disaient que Bordeaux avait un super groupe. Je ne suis pas déçu, les mecs s’envoient fort sur le travail. Ça fait deux semaines que je suis là mais j’ai l’impression d’être là depuis plus longtemps. Tout est positif pour l’instant. »
Il ne cache pas que son intégration n’avait pas été aussi facile lors de son arrivée à Toulouse. Extrait:
« L’année où j’arrive à Toulouse, ils sortent d’un titre de champion. J’avais été bien intégré, mais ça ne parlait que du titre auquel je n’avais pas participé dans les vestiaires, alors ça avait été un peu compliqué pour moi. En plus, on était que deux recrues à Toulouse cette année-là. Mon intégration à Bordeaux est plus facile que quand je suis arrivé à Toulouse. »
Dans la foulée, Antoine Miquel concède que son passage à Toulouse n’a pas été une réussite. Extrait:
« J’ai envie de rejouer un maximum au rugby. Mes trois saisons à Toulouse n’ont pas été franchement une réussite à un niveau purement sportif. Après ça m’a apporté d’autres choses importantes. Mais quand on regarde purement les statistiques, je n’ai pas fait énormément de matchs. J’ai vraiment envie de reprendre du plaisir sur les matchs que je dispute et en jouer le plus possible. »
Par ailleurs, l’ancien joueur du SU Agen explique pourquoi il a décidé de quitter Toulouse.
Il estime qu’il n’aurait jamais vraiment pu s’imposer à Toulouse. Il s’explique. Extrait:
« Je pense que c’était le moment pour moi de partir, j’arrivais à un moment charnière de ma carrière, j’ai 28 ans. Je me suis demandé si ça allait vraiment fonctionner pour moi à Toulouse si je signais deux ans de plus où il ne valait mieux pas aller tenter quelque chose ailleurs. On m’a proposé ce challenge à Bordeaux et je me suis dit “feu”. Je pense que les cartes étaient déjà jouées à Toulouse.
Je n’aurais pas pu redistribuer les cartes au Stade toulousain, vu la qualité des mecs et le nombre de troisième ligne, j’aurais butté. Ça serait resté comme ça, pour au final ne pas être forcément heureux. »