C’est devenu un véritable cirque : pas une semaine ne passe sans que le Biarritz Olympique ne fasse parler de lui en mal.
Ce jeudi, le journal régional Sud-Ouest nous informe que toutes les licences des joueurs de l’équipe professionnelle sont actuellement bloquées.
Selon le quotidien, l’Association du Biarritz Olympique doit de l’argent aux instances du rugby Français.
Par conséquent, la Ligue Nationale de Rugby a décidé de bloquer les licences des joueurs professionnels afin de faire bouger les choses et mettre la pression sur le club Basque.
Au total, l’Association du Biarritz Olympique doit 115 000 euros à la Fédération Française de Rugby.
Le 1er août dernier, le bureau directeur du BO a reçu un mail du pôle juridique de la Ligue Nationale de Rugby expliquant que les licences de la saison 2022 / 2023 avaient été bloquées en attendant que la situation se régularise.
Toutes les licences sont concernées : aussi bien celles des joueurs professionnels que celles des joueurs amateurs.
A moins de deux semaines de la reprise de la Pro D2, le Biarritz Olympique se retrouve donc sous pression.
Mais avant de mettre la main au portefeuille, l’Association du Biarritz Olympique exige à la SASP de lui verser 316 664 euros. Extrait:
« Nous estimons que c’est ce qu’ils nous doivent depuis février 2021, date à laquelle les flux ont été coupés. »
De son côté, le président de la SASP, Jean-Baptiste Aldigé refuse formellement de payer cette somme à l’Association. Extrait:
“Si l’association estime que la SASP lui doit près de 300 000 euros, qu’elle aille devant un juge pour faire recouvrir. Pourquoi elle ne le fait pas depuis près d’un an et demi ? Parce qu’elle n’arrive pas à le motiver, à le prouver. Moi de mon côté, j’estime qu’elle me doit de l’argent.”
Vous l’avez compris, la situation est totalement bloquée au sein du Biarritz Olympique dont l’équipe professionnelle pourrait se retrouver dans l’impasse si rien n’était régularisé.
Un dirigeant de l’Association a clairement mis la pression sur la SASP. Extrait:
« Nous nous devons de défendre les intérêts de l’association. On aurait pu dénoncer le non-respect de cette convention par le passé mais on ne l’a pas fait, pour ne pas mettre le club en péril. Aujourd’hui, s’ils ne paient pas leur part, ils ne pourront pas jouer. »
Affaire à suivre…