Le demi-de-mêlé Alexi Balès a décidé de mettre prématurément un terme à sa carrière au mois de juin dernier, lui qui était sous contrat avec le Stade Toulousain jusqu’au mois de juin 2023.
Lors d’un entretien accordé au journal régional Sud-Ouest, ce-dernier se remémore de son dernier match disputé avec les professionnels. C’était un 1er janvier.
Et selon lui, jouer un 1er janvier est véritablement une dérive pour le rugby professionnel. Extrait:
“C’était avec Toulouse lors d’un déplacement à Clermont un 1er janvier. On a fait le voyage le 31, donc pendant que tout le monde réveillonnait, on était dans le bus. Ce n’est pas commun de jouer un 1er janvier, ça représente un peu les dérives du rugby pro. Alors oui, c’est bien pour les téléspectateurs, mais pour nous les joueurs, on perd tellement de moments avec nos familles. Maintenant que j’ai arrêté, je peux me dire que je vais fêter mon premier Noël depuis 15 ans et profiter pleinement.”
Aussi, Alexi Balès se remémore des commotions cérébrales dont il a été victime.
Il avoue avoir eu des pertes de mémoire dans son quotidien et avoir vécu certaines fois au ralenti. Extrait:
“Les chocs, ça a été un peu durant toute ma carrière, à Agen, La Rochelle et Toulouse. Et je me souviens très bien quand ça s’est passé. À un certain moment, quand tu en as fait beaucoup, tu te poses des questions. Au quotidien, ton cercle familial le remarque et te dit « Ça va Alexi ? Tu es avec nous ? » Tu as des pertes de mémoire, tu es au ralenti. Donc, je regarde mon enfant qui a 2 ans, je me dis que je ne veux pas que ça aille plus loin. Je ne veux pas perdre la boule et ne plus pouvoir jouer avec son enfant. Mais ce n’est pas le facteur principal qui m’a fait arrêter. Je voulais tourner la page du sport professionnel et relever un nouveau défi.”