L’ancien manager du Racing 92, Pierre Berbizier s’est confié via Midi Olympique suite à l’annonce de la fin de carrière de Virimi Vakatawa en raison d’un problème cardiaque.
Ce-dernier avoue être sous le choc. Extrait:
“Comme tout le monde, ça a été un choc. Je lui ai envoyé immédiatement un message pour lui apporter mon soutien. Je lui ai dit qu’en champion qu’il était, il allait savoir rebondir et se relever. Il m’a répondu de façon très sympa.”
Il se rappelle comment il a découvert Virimi Vakatawa, lui qui a entrainé le Racing de 2007 à 2012. Extrait:
“A l’époque, nous voulions relancer la formation du Racing. Nous avions décidé d’organiser des échanges avec des académies en Afrique du Sud et aux Fidji. Je me souviens que nous avions envoyé des piliers en Afrique du Sud comme Eddy Ben Arous ou Mike Tadjer. En retour, nous avions accueilli notamment Bernard Le Roux. Et nous avions fait la même chose avec une académie aux Fidjis. C’est de cette façon que Virimi a fait ses premiers pas au Racing. Sireli Bobo et Simon Raiwalui, qui était alors notre capitaine, m’avaient vivement recommandé ce jeune joueur. Ils ne s’étaient pas trompés.
Ses débuts ont été un peu difficiles. Pour lui, comme pour beaucoup de joueurs fidjiens, il fallait digérer le choc des cultures. J’avais demandé à l’époque à Simon Raiwalui de s’occuper de lui, de le prendre sous son aile. Mais, Virimi avait un côté un peu branleur à ses débuts (rires). Il ratait quelques entraînements mais aussi surtout les cours à l’école. Mais toujours avec le sourire.
Au-delà de ses qualités athlétiques, le rugby français lui a fait du bien. Il a su structurer son jeu, bien appréhender la vision du jeu. Il a toujours eu cette capacité à bien lire le jeu, à donner les bonnes réponses aux situations proposées. Il est le symbole du parfait mélange entre la culture fidjienne et française. Il est devenu un joueur moderne.”