Arrivé à Bordeaux-Bègles cet été en provenance de Clermont, le trois-quarts centre Tani Vili a découvert un nouveau club.
Interrogé via Sud-Ouest, ce-dernier explique avoir été très bien accueilli par ses nouveaux coéquipiers. Extrait:
“On m’a accueilli à bras ouverts, on m’a mis directement dans le bain niveau rugby, tout le monde m’a donné des conseils… les gens sont très avenants ici, c’est comme une famille. Ça me permet d’être plus libéré dès le début et d’être vite entré dans les rangs pour préparer ce début de saison.”
Il explique dans la foulée sa décision de quitter Clermont pour l’UBB. Extrait:
“Je voulais retrouver mon jeu. Je suis parti de Clermont pour des raisons personnelles. Je comprends les entraîneurs de l’ASM, il fallait qu’ils préparent la saison d’après. Et moi, je devais finir l’année pour pouvoir me plonger sur la suite.”
A Bordeaux, Tani Vili connait très bien Yoram Moefana. Extrait:
“Quand Yoram est arrivé de Futuna en 2013, il était avec son oncle Tapu à Limoges. Moi, je jouais à Malemort. On se voyait dans les tournois, on jouait l’un contre l’autre. Il avait encore les cheveux longs à l’époque, tout le monde le prenait pour une fille. Mais quand je regardais ses cuisses, je me rendais bien compte que ce n’était pas le cas (rires). Il est ensuite parti à Colomiers, moi à Brive. Chez les U16, on s’est côtoyés en équipe de France. Depuis, on ne se quitte plus.
On se trouve naturellement à force de jouer ensemble depuis qu’on est petits. On n’a pas besoin de beaucoup se parler pour se comprendre. Un regard suffit. Ce n’est pas un grand bavard, moi non plus, même si je suis un peu plus coquin que lui. Mais attention, lui, c’est un petit serpent : il se faufile et après, il part très vite (rires).”