Ce samedi après-midi, le Racing 92 a pris une claque sur la pelouse de l’Aviron Bayonnais, à l’occasion de la deuxième journée du Top 14 (31-25).
Interrogé à l’issue de la rencontre, le manager Francilien Laurent Travers a exprimé sa grande déception.
Selon lui, ses joueurs n’ont pas du tout répondu présent au cours de la seconde période de jeu.
Il regrette de ne pas avoir secoué davantage son groupe dans le vestiaire. Extrait:
«C’est une grosse déception quant au contenu. On a fait 40 minutes où on était présent même si par moments, sur la stratégie, on n’a pas su la respecter à 100%. On a su scorer et faire ce qu’il fallait pour ne pas laisser espérer les Bayonnais. On a été assez réaliste et pragmatique. Sur la deuxième mi-temps, on est resté au vestiaire. À partir de là, vous donnez l’opportunité à l’équipe adverse d’exister et d’être portée par le public et à partir de là…
On a été à mi-temps aujourd’hui. On a chacun notre responsabilité, moi le premier. J’aurais dû les réveiller encore plus (…) Il suffisait de marquer ne serait-ce que 3 points et ne pas attendre la 80e et maintenir l’équipe adverse dans son camp pour pouvoir remporter quatre points au compteur ce soir.»
De son côté, le troisième ligne Wenceslas Lauret évoque une grosse désillusion. Extrait:
«C’est une désillusion surtout qu’on s’était dit qu’on ressortirait d’ici avec des points au bout. On a fait une très bonne première mi-temps où on menait au score mais la deuxième a été approximative. On n’a pas été précieux, pas assez bon dans les options que l’on avait mises en place. On ne méritait pas de repartir avec quelque chose.
L’Aviron a fait preuve de réalisme avec ses deux essais (54, 57). On a été spectateur. Quand on est approximatif, on ne peut pas espérer plus. La saison dernière, c’était déjà le cas, on faisait des bonnes premières mi-temps mais des secondes catastrophiques.»