Ce samedi après-midi, Castres s’est imposé à domicile contre le Stade-Français Paris à l’occasion de la deuxième journée du Top 14 (30-20).
Interrogé à l’issue de la rencontre, l’entraineur des arrières du CO, David Darricarrère a exprimé sa satisfaction.
Il évoque une belle performance de son équipe, même si tout n’a pas fonctionné. Extrait:
« C’est souvent comme ça dans les matches où tu arrives à la pause avec un score assez élevé, on a beau prévenir, reprévenir et encore reprévenir, et tu tombes dans le panneau de l’imprécision, de l’indiscipline, ce qui fait que le Stade Français revient, et très logiquement d’ailleurs. On a su concrétiser quand il y avait des espaces, mener à bien nos offensives même si on avait du déchet. En deuxième période, on ne finit pas proprement.
C’est malgré tout une belle performance, c’est important d’avoir gagné et de confirmer à domicile ce qu’on avait vu la semaine passée. On s’est créé de belles occasions la semaine dernière, il y a eu plus de justesse ce samedi, il faut avoir un bon timing pour breaker, on a réussi en seconde période mais sans concrétiser. On essaye de progresser, de trouver un équilibre, on travaille beaucoup, on manque encore de justesse, sans oublier de s’appuyer sur les hommes forts. Je n’ai pas eu peur, j’étais assez serein. Le Stade Français n’aurait pas volé le bonus défensif. »
De son côté, l’arrière Julien Dumora regrette une deuxième mi-temps pas très bien maîtrisée. Extrait:
« La seconde période a été moins maîtrisée, on a perdu le ballon dès qu’on était chez eux. À la pause, on s’est dit qu’il fallait repartir à 0-0, on n’a pas réussi à le faire. On a fait trop de fautes après la pause, comme la semaine dernière face au Racing. Il va falloir qu’on gomme ces erreurs. Il ne faut pas lâcher.
Le Stade échoue à dix points de nous, alors qu’on avait le match en main, en première période. On n’a pas été constant sur 80 minutes, c’est le point noir de l’après-midi. Derrière, on accumule de la confiance, la ligne n’a pas beaucoup changé, les automatismes sont là, avec des petits gestes, et petites paroles, on arrive à se comprendre. Mais oui, on a eu peur, cette équipe du Stade n’a rien lâché, nous a mis à la faute. On ne s’est pas affolé, sans être serein. »