L’ancien troisième ligne international Néo-Zélandais, Richie McCaw s’est longuement confié dans les colonnes du Midi Olympique pour évoquer sa carrière professionnelle.
Ce-dernier a notamment expliqué pourquoi il n’a jamais voulu quitter le Super Rugby et la Nouvelle-Zélande pour rejoindre un club du Top 14.
Il l’affirme n’avoir jamais ressenti le désir de quitter la Nouvelle-Zélande. Extrait:
“Je ne voulais pas jouer pour un club simplement pour gagner plus d’argent. Je ne pouvais pas aller dans une équipe en sachant que je ne serais pas pleinement investi. Je pensais aussi que si je pouvais continuer à jouer à haut niveau, je devais rester aux Crusaders et continuer à jouer pour les All Blacks. J’ai aussi eu une opportunité de m’orienter davantage dans le pilotage d’hélicoptères, donc je ne voulais pas manquer cela vers la fin de ma carrière.
En plus, ma femme qui est joueuse de hockey sur gazon se préparait pour les Jeux olympiques de 2016 et je ne voulais pas m’éloigner. En fait, je n’ai jamais eu ce désir de partir de Nouvelle-Zélande.”
Dans la foulée, il indique ne pas ressentir l’envie de devenir entraineur de rugby. Il s’explique. Extrait:
“Non, pas pour l’instant. Je pense que je ressentirais trop de frustration à l’idée d’être coach. Quand j’étais capitaine, j’avais la sensation que je pouvais réellement influencer mes coéquipiers sur le terrain et aller au combat avec eux. Être entraîneur suppose de regarder ses joueurs et…ne rien pouvoir faire ! Pour moi, ce serait trop dur d’être comme un spectateur. J’ai déjà dirigé quelques entraînements pour des enfants ou des lycéens. J’ai apprécié le fait de leur apprendre certains gestes et comment s’améliorer mais ça s’arrête là. Peut-être qu’un jour je changerai d’avis !”
Pour conclure, Richie McCaw dévoile les deux coaches qui l’ont le plus marqué au cours de sa carrière. Extrait:
“Je n’ai pas eu beaucoup de coaches au cours de ma carrière, mais je dirais que Robbie Deans et Steve Hansen ont été très importants pour moi. C’est drôle car ils ont été mes premiers entraîneurs chez les Crusaders et je les ai suivis, en quelque sorte chez les All Blacks ensuite. J’ai passé plus de temps avec Steve Hansen et je dirais qu’il n’a jamais cessé de me « challenger », surtout lors de mes dernières années. Je lui dois une grande partie de ma carrière.”