L’ouvreur de Clermont, Jules Plisson a réalisé une très belle prestation contre ses anciens coéquipiers du Stade Rochelais, ce dimanche soir au Stade Marcel-Michelin (22-13).
Via L’équipe, ce-dernier a notamment expliqué ne pas s’être inquiété après ses deux transformations manquées contre La Rochelle. Extrait:
« A aucun moment, je ne me suis inquiété après mes deux transformations manquées, au contraire. On est satisfaits parce qu’on connaît La Rochelle et ses porteurs, ils sont costauds devant et derrière. On savait que si on s’exposait trop dans notre camp, ou si on leur filait des ballons trop faciles, on allait prendre des pénalités et des mauls. Donc on a choisi une stratégie assez simple, taper très loin et attendre qu’ils fassent la faute, pour, nous, faire une grosse ligne et chasser fort. On a bien rempli notre mission et les avants ont été très bons.
Je ne sais pas quelle équipe va battre la Rochelle à l’extérieur, ils vont prendre beaucoup de points, je pense ! Dans le jeu, pour nous, c’est loin d’être parfait mais dans l’état d’esprit on commence à être dans le vrai. Si j’ai prouvé quelque chose à quelqu’un ? Non… vous pouvez citer son nom ! La réponse était là ! Mais je ne suis pas rancunier par rapport à ce qui s’est passé, ce sont les choses de la vie, quand on est sportifs il y a des hauts et des bas. »
Dans la foulée, Jules Plisson règle ses comptes avec le Stade Rochelais.
Il précise notamment qu’une dispute s’est produite avec une certaine personne du staff Rochelais la saison dernière et qu’il avait été donc mis au placard.
Selon lui, cette personne n’attendait qu’une seule chose : qu’il se manque lors des matches.
Depuis qu’il est à Clermont, il affirme revivre et retrouver du plaisir. Extrait:
À La Rochelle, ça se passait super bien, je jouais beaucoup, et après j’ai beaucoup moins joué. Après il s’est passé des choses avec… Ben… avec certaines personnes. Avec une personne, ça s’est mal passé. J’ai été mis au placard, c’est comme ça, c’est la vie. Et si je commence à ressasser, je ne prends plus de plaisir à jouer au rugby ! Là, j’ai pris du plaisir à taper. En fait, c’est très simple : quand tu es buteur et que tu as un mec derrière toi qui n’attend qu’une seule chose, que tu te loupes, puis qui te détruit à longueur de journée, c’est compliqué après, sur le terrain, d’être en confiance. Quand tu as un mec, derrière toi, qui essaye de pousser pour que tu sois performant et que tu donnes le meilleur de toi, c’est plus facile. Je pense que c’est que j’ai réussi à trouver ici pour l’instant. »