Le deuxième ligne du CA Brive, Mitch Lees a été contraint de mettre un terme à sa carrière avec effet immédiat en raison d’une blessure à une cheville.
Lors d’un entretien accordé à France Bleu, le joueur Briviste a donné quelques détails sur sa blessure.
Il affirme notamment qu’il ne pourra jamais recourir. Extrait:
“Je ne prends pas ma retraite par choix, ce n’est pas mon choix. C’est le plus dur à traverser mais j’ai des proches qui me soutiennent. Quand on vous dit que vous ne pouvez plus faire ce que vous aimez… J’ai toujours eu la vision de pouvoir jouer avec mes amis au rugby une fois ma carrière professionnelle terminée. Je ne pourrais pas faire cela, je ne peux même pas courir. Je ne pourrais probablement plus jamais courir. Ma cheville est suffisamment stable pour que je puisse marcher mais elle est faible. C’est quelque chose qui me poursuivra toute ma vie.”
Il ne compte cependant pas quitter le monde du rugby. Extrait:
“Je ne pourrais jamais rejouer au rugby mais je vais rester proche de la communauté rugby. Je chercher des postes de coach en Australie, j’ai quelques contacts et mon fils est obsédé par le rugby. Je ne vais pas m’éloigner du monde du sport. Mon fils me parle déjà de jouer et de revenir à Brive. Je n’en ai pas terminé avec le rugby.”
Il se rappelle ensuite de ses souvenirs avec Brive. Extrait:
“Mon premier match ici, avoir mes enfants dans le stade avec ma femme… Je suis dévasté de savoir que mon troisième enfant ne me verra jamais jouer au rugby. Mais c’est comme ça, il y aura les vidéos. Je suis fier d’avoir porté ce maillot Briviste. Mes souvenirs : des sacrifices et un peu de sang.”
Pour conclure, Mitch Lees annonce qu’il repartira en Australie avec sa famille au mois de janvier. Extrait:
“Maintenant, on va revenir en Australie pour voir la famille, ça fait neuf ou dix ans que nous ne sommes pas revenus en Australie. Puis notre troisième enfant va naitre à Brive. On va donc rester un peu autour de la ville. Nos enfants reprennent l’école fin janvier. On va pouvoir profiter de la vie et de nos amis ici jusqu’au mois de janvier.”