Selon une étude, publiée dans le Journal of Neurology, Neurosurgery and Psychiatry et relayée par Sud Ouest, les anciens joueurs internationaux de rugby ont de forts risques de développer des maladies neurodégénératives.
Le risque de développer la maladie de Parkinson serait par exemple trois fois plus élevé pour les anciens internationaux que pour la population normale. Un risque qui serait multiplié par quinze si l’on regarde la maladie dégénérative du motoneurone.
Point notable : le poste auquel évoluait le joueur lors de sa carrière ne semble pas avoir d’incidence sur le risque de maladie neurodégénérative.
L’étude a porté sur 412 anciens internationaux écossais de rugby. Elle fait notamment suite à la plainte de trois anciens joueurs Irlandais, qui ont porté plainte contre leur Fédération, les accusant de ne pas avoir protégé correctement la santé des joueurs.
Willie Stewart, qui a dirigé l’équipe de recherche conseille d’écourter les saisons, de diminuer le nombre de matchs et de réduire les contacts à l’entraînement à l’image du football américain.