La saison dernière, Brive avait envoyé l’USAP disputer l’ « access match » en s’imposant aisément sur la pelouse du Stade-Français Paris (17-33), lors de la dernière journée de Top 14.
Dans la foulée, le manager de Perpignan, Patrick Arlettaz avait vivement critiqué le comportement des Parisiens, qu’il accusait alors d’avoir faussé le championnat.
Selon lui, les hommes de Gonzalo Quesada n’avaient pas joué le jeu jusqu’au bout. Extrait:
« Si vous avez enregistré le match, envoyez-le au Stade Français, ça va leur faire du bien je pense. Ces valeurs-là, on les a ! Vous m’avez demandé cette semaine si je pensais que le Stade Français allait jouer le jeu lors de cette dernière journée. Naïvement, connement, je pensais que oui et puis j’ai entendu le Stade Français dire qu’il allait faire le job et qu’on devait faire le nôtre. On l’a fait. Eux ? Pas vraiment… Quand on a le premier budget de France et qu’on ne se qualifie pas, aujourd’hui on comprend pourquoi… »
Bien évidemment, cette sortie médiatique n’a pas du tout été du goût du club de la Capitale.
En conférence de presse, samedi soir, le troisième ligne du Stade-Français, Sekou Macalou profitait de la large victoire des siens contre l’USAP pour dégainer. Extrait:
« On avait à cœur de montrer à Perpignan que nous étions nous aussi des combattants. La saison dernière, nous ne nous étions pas sentis respectés par cette équipe et avons aujourd’hui réagi de la plus belle des manières. »