La semaine dernière, le propriétaire du Stade-Français Paris, Hans-Peter Wild a tout envoyé valsé.
Lors d’un entretien accordé au Midi Olympique, ce-dernier a annoncé le départ de Gonzalo Quesada dès la fin de la saison actuelle alors que son contrat court jusqu’au mois de juin 2024.
Il a également recadré son directeur général Thomas Lombard ainsi que les joueurs.
Hans-Peter Wild a affirmé en avoir marre de payer des millions d’euros chaque saison pour ne récolter aucun titre.
Une source proche du club Parisien confirme que l’ambiance est très lourde au sein du club. Extrait:
« Il y a une drôle d’ambiance aujourd’hui. Personne n’ose trop parler. On ne sait pas trop d’où tout ça est venu. »
Interrogé via Le Parisien, l’ancien président du Rugby Club Toulonnais, Mourad Boudjellal n’a pas manqué d’en rajouter une couche. Extrait:
« Si Hans-Peter Wild a fait ça, c’est qu’il n’y croit plus et qu’il pense que cette saison est fichue et, sur le papier, il a raison, vu le recrutement. On se demande d’ailleurs où tout cet argent a bien pu passer ? On ne voit pas les 100 millions sur le terrain. Je connais Gonzalo Quesada, c’est un homme d’honneur qui va s’efforcer de donner à son patron un maximum de regrets. Les joueurs peuvent se regrouper derrière leur entraîneur, mais cela n’ira pas très loin car il n’y a pas l’équipe pour ça.
Personne ne peut répondre à Hans-Peter Wild car c’est lui qui paye. Ils ont tous peur de lui. Quand je lis ses propos, j’ai l’impression qu’il a envoyé sa lettre de démission à tout le monde en disant : Vous êtes nuls. Il me fait penser à ces présidents qui ont très bien réussi dans les affaires et qui font des sorties médiatiques pour flatter leur narcissisme dissimulé. Ils pètent un fusible. Mais au moins, c’est la première fois qu’il y a un peu d’émotion depuis longtemps dans ce club. »