Ce samedi après-midi, le Stade-Français Paris s’est imposé à l’arraché contre Pau dans le cadre de la septième journée du Top 14.
C’est grâce à un essai inscrit par Glover dans les toutes dernières secondes de jeu que les Parisiens ont remporté la victoire sur le score étriqué de 31 à 29.
Interrogé à l’issue de la rencontre, l’entraineur des avants du Stade-Français Paris a rappelé que personne ne donnait cher du club de la Capitale avant la rencontre. Extrait:
“Avant le match, on ne donnait pas cher du Stade-Français. Les joueurs y ont cru jusqu’au bout. Ca me fait plaisir de parler de rugby aujourd’hui car ces dernières semaines on n’a pas beaucoup parlé de rugby. C’est une belle histoire humaine, les mecs y ont cru jusqu’à la fin. On était pris dans pas mal de secteurs qui tournent autour de l’envie et de la détermination. On a été vraiment bien reçu. On a réussi à faire basculer le match. Tout ce qui nous semblait difficile nous a semblé facile à la fin. Je ne me rappelle pas d’un scénario si rocambolesque.
Notre première période a été moyenne. On était pris dans l’engagement, pris dans le jeu au sol où on a perdu beaucoup de ballons. On n’a pas su mettre du rythme. En deuxième mi-temps, nous avons été plus disciplinés, on a su se nourrir de quelques erreurs. Petit à petit, on est revenus. C’est un scénario incroyable.
On travaille beaucoup le rugby, avec les arbitres, la tactique, la technique, ça fait plaisir de pouvoir parler de rugby. Mais c’est aussi une histoire humaine intéressante. Ça faisait 29-7 à la mi-temps, on était pris, dans l’envie, dans la détermination, mais on a réussi à faire basculer le match. On avait encore de l’essence dans le moteur. Avant le carton rouge, on avait déjà réussi à remettre la main sur le ballon. Et puis il y a eu ce carton. Jusque-là, on avait subi les impacts. Là, malgré tout, ça a fait prendre confiance à l’équipe, ça nous a montré qu’on était capables de gagner les duels.
Mais il y a dix jours, on était nuls encore. Quand on a reçu Perpignan, en conférence de presse on nous demandait ce que ça faisait de jouer le maintien. Il n’y a rien qui a changé car on a joué seulement sept matches.”
Pour rappel, Hans-Peter Wild a récemment annoncé que le manager Gonzalo Quesada n’allait pas conserver son poste à l’issue de la saison.
Il sera remplacé par le duo Labit – Ghezal.