Ce dimanche soir, le Stade Rochelais accueille le Rugby Club Toulonnais au Stade Marcel-Deflandre à l’occasion de la septième journée du Top 14.
Pour ce match, les Maritimes seront privés de leurs deux ouvreurs, à savoir Antoine Hastoy et Pierre Popelin.
Le premier cité souffre d’une entorse de la cheville gauche depuis trois semaines tandis que le second souffre d’une pubalgie.
Cela tombe mal puisque cet été, les Rochelais ont justement laissé filer deux ouvreurs, à savoir Ihaia West vers le Rugby Club Toulonnais et Jules Plisson vers Clermont.
Résultat des courses : la Rochelle se retrouve sans ouvreur de métier contre Toulon puisque c’est le polyvalent trois-quarts Uj Seuteni qui dépannera au poste de 10.
Depuis quelques semaines, le staff des Maritimes décide d’utiliser la polyvalence de ses trois-quarts pour le poste d’ouvreur. À Clermont, Dillyn Leyds, ailier ou arrière, était entré à ce poste dès la 7e minute. Le Sud-Africain a par ailleurs hérité du rôle de buteur depuis le déplacement en Auvergne.
Et UJ Seuteni, ouvreur de formation mais qui évolue au centre depuis plusieurs saisons, vient de jouer deux rencontres en n° 10, où il sera reconduit ce dimanche soir contre le RCT de West.
Reste que ces deux joueurs ne sont pas des habitués du poste. Les Rochelais ont donc tendance à perdre la bataille de l’occupation, manquent d’alternance dans leur jeu et de longueur de pied.
L’entraineur adjoint Sébastien Boboul fait le point sur la situation. Extrait:
« Depuis le déplacement à Clermont, on demande à UJ et Dillyn de jouer un rôle spécial. Dans le rugby d’aujourd’hui, le jeu au pied, l’occupation sont tellement importants. UJ et Dillyn maîtrisent ça, leur jeu au pied est de qualité, mais avec de la pression, c’est totalement différent, notamment quand on joue n° 10. »
De son côté, le demi-de-mêlée Tawera Kerr-Barlow explique comme les Rochelais pourront s’en sortir sans 10 de métier. Extrait:
« C’est à nous d’avoir une structure de leadership en place pour les aider. C’est aussi un bon apprentissage pour notre équipe de devoir jouer sans des titulaires. Parce que le rugby est une question d’adaptation. »