Le président du LOU Rugby, Yann Roubert s’est confié via La République des Pyrénées pour évoquer les rumeurs de départ de l’ailier ou centre Josua Tuisova en fin de saison.
L’international Fidjien est pressenti pour s’engager en faveur du Racing 92.
Yann Roubert explique être intervenu au micro de Canal + le week-end dernier pour recadrer les choses. Extrait:
“Il fallait expliquer que le terrain reste la priorité. C’est normal que ça discute pour des joueurs en fin de contrat à l’issue de la saison mais ça parlait aussi sur des joueurs engagés sur du plus long terme. On ne peut pas se laisser déstabiliser. On a 35 joueurs encore sous contrat pour 2023-2024 donc il faut rester concentrés sur notre travail. Il y a un temps pour tout. On ne commente que les dossiers ficelés, pas des rumeurs infondées. Il ne faut pas que ça devienne malsain pour les joueurs et le staff en place, qu’ils se déconcentrent sur les échéances du week-end.”
Concernant le dossier Tuisova, il affirme avoir été agacé d’entendre dire que son joueur aurait signé ailleurs. Extrait:
“J’ai été agacé d’entendre ou de lire qu’il avait signé ailleurs. Si c’est le cas, j’aimerais l’apprendre de sa bouche plutôt que dans la presse. On a deux principes simples : plutôt faire que dire, je préfère les actions aux paroles. Et l’institution est au-dessus des individus. Il faut parfois rappeler ça.”
Pour conclure, Yann Roubert explique pourquoi le LOU Rugby attire de plus en plus de joueurs talentueux dans ses rangs. Extrait:
“Par rapport à quelques années en arrière, on a plus de chances. On est devenu candidats aux phases finales avec 10-12 autres équipes, on progresse et notre projet est crédible. Plusieurs joueurs sont devenus internationaux en étant formés ou en venant chez nous. D’autres nous ont rejoints. Entre 1951 et 2017, le LOU n’a fourni aucun élément au XV de France. Pour la prochaine tournée de novembre, il y en a 6 dans le groupe élargi. En plus, on a gagné la Challenge Cup la saison dernière, participé aux phases finales en 2018 et 2019. Ça prouve qu’on peut toucher le très haut niveau à Lyon. On est en progrès mais la route vers les sommets est difficile.”