L’ancien troisième ligne international Français Julien Bonnaire s’est confié dans les colonnes du Midi Olympique.
Celui qui a mis un terme à sa carrière de rugbyman professionnel au mois de juin 2017 a expliqué de quoi était désormais fait son quotidien.
Il précise notamment avoir ouvert une boulangerie. Extrait:
“Ma vie est rythmée par les différentes activités que j’ai montées. J’ai récemment ouvert une boulangerie à Saint-Savin (Isère) : un coup, je suis à la cuisson du pain, un coup à la vente, l’autre aux livraisons… Pour l’instant, on n’a pas les moyens d’embaucher davantage, en raison notamment de l’augmentation du coût des matières premières et de l’énergie. Mais ça va, je tiens le coup.”
Pour l’heure, le rugby ne lui manque pas vraiment. Extrait:
“Pour l’instant, non . Mais je vais régulièrement voir des matchs à Lyon ou à Bourgoin. Ca me fait plaisir. Je suis en tribunes, sans pression. C’est un autre trip, quoi…”
S’il ne compte pas ré-entraîner un jour, en revanche, il n’écarte pas l’idée de devenir consultant. Extrait:
“Entraîner, non. Mais être consultant pour un club un jour ou deux par semaine, pourquoi pas.”
Dans la foulée, Julien Bonnaire a évoqué beaucoup plus sensible : la maladie de sa fille de 7 ans. Extrait:
“Ma dernière fille, Edith, a 7 ans et souffre d’une IMC, une infirmité motrice cérébrale. On a découvert ça au moment où elle a commencé à marcher. On a alors consulté un médecin, lequel lui a fait passer un scanner ayant révélé des lésions au cerveau. Quand le verdict est tombé, mon épouse et moi avons pris un gros coup de massue….
Elle marche avec des attelles, pour garder une certaine souplesse, le risque étant que les os grandissent et pas les muscles. Elle est aussi prise en charge par un centre de rééducation mais va à l’école tout à fait normalement, avec une AVS (assistante de vie scolaire). […] Passé le choc initial, on s’est alors demandé avec mon épouse comment on pouvait aider notre fille. Un jour, on a appris l’existence d’une antenne handicap, à la station de ski de La Plagne (Savoie). Là-bas, on a rencontré Marco Gostoli, qui a inventé la “gotoski”, une machine qui s’apparente à une trottinette des neiges.”