Le Stade Rochelais a récemment recruté le troisième ligne de Worcester : Kyle Hatherell.
Le troisième ligne Sud-Africain s’est soudainement retrouvé sans club après la faillite de Worcester.
Recruté en tant que joueur supplémentaire pour cette saison 2022 / 2023, Kyle Hatherell est désormais soulagé d’avoir trouvé un nouveau point de chute.
Surtout que son arrivée à La Rochelle a été retardée en raison d’un problème de passeport comme il l’explique via Sud-Ouest. Extrait:
« J’étais inquiet. La Rochelle m’avait accordé beaucoup de confiance, je voulais lui montrer à quel point je voulais la rejoindre. Les deux dernières semaines étaient très stressantes, je n’ai pas beaucoup dormi… Quand les papiers sont arrivés, j’en ai presque pleuré de joie… »
Il est ensuite revenu sur la terrible faillite de son club de Worcester. Extrait:
“Il y avait des rumeurs en fin de saison dernière mais nous n’avons rien vu venir. Cela a été un choc pour nous, les joueurs étaient mis au courant en même temps que le public. C’étaient des jours sombres. J’ai eu la chance d’être contacté par La Rochelle, j’étais très reconnaissant. Pour ma famille, pour moi, je ne pouvais pas rater cette opportunité de rejoindre un club aussi incroyable.
Parfois, les agents aiment dire « on a des contacts » sans que cela ne fonctionne. Là, quand on m’a dit « La Rochelle veut te parler »… On a eu une visio avec Robert Mohr et Ronan O’Gara, c’était surréaliste.”
Il se veut très reconnaissant envers le Stade Rochelais. Extrait:
“La Rochelle a été ma bouée de sauvetage. Je ne sais pas si je suis plus mature, je pense surtout avoir une autre appréciation de la vie de rugbyman professionnel. Bien sûr, ce n’est pas aussi simple que ce que beaucoup imaginent, mais en même temps, j’ai travaillé dans le vrai monde, et j’aime vraiment ce que je fais, je vis mon rêve, que je ne peux pas comparer avec une usine de produits chimiques (sourire).”
Pour conclure, Kyle Hatherell affirme parler toujours avec certains de ses anciens coéquipiers de Worcester. Extrait:
« Je parle toujours avec eux mais c’est un peu différent pour moi, parce que je n’ai pas tout perdu. Je crois que l’on est 12 ou 13 à avoir retrouvé un club sur 38… Il y a quelques mois, tout allait bien, certains venaient juste d’avoir des enfants, d’acheter une maison. C’est dur… Petit à petit, les choses reviennent. Les gars m’aident beaucoup. Je suis excité d’être ici, j’ai hâte de progresser et gagner en expérience. »