Le trois-quarts centre international Français Gaël Fickou s’est confié dans les colonnes du Midi Olympique pour évoquer le match à venir contre l’Afrique du Sud, ce samedi soir au Vélodrome.
Ce-dernier explique pourquoi ce match contre les Springboks est très important pour les Bleus. Extrait:
“L’Afrique du Sud est la seule nation que nous n’avons pas encore affrontée depuis le début du mandat de Fabien Galthié. On a tous hâte d’y être. L’Afrique du Sud possède une défense redoutable, qui agresse et reste très difficile à franchir. Mais nous nous adapterons à ce système. En clair, nous ne jouerons pas face aux Springboks de la même façon que nous jouons face à des équipes qui contrôlent un peu plus leur défense. Mais je ne vais pas tout dévoiler tout de suite, hein…”
Il dévoile la particularité des joueurs Sud-Africains. Extrait:
“Ils sont plus agressifs, déjà. Et ils sont surtout très forts sur toutes les bases du rugby : la touche, la mêlée, les rucks. C’est là où ils mettent le maximum d’énergie. Les Springboks ne sont pas les plus beaux à voir jouer mais ils sont les plus réalistes.”
Questionné sur l’absence de Paul Willemse blessé, Gaël Fickou ne cache pas que c’est une grosse perte pour l’équipe de France. Extrait:
“Paul est important dans notre système parce qu’il nous donne de la densité et de l’agressivité. Mais Thibaud Flament a été un des meilleurs Bleus samedi soir et je ne suis donc pas inquiet, par rapport à ça.”
Concernant le Vélodrome, il évoque un stade mythique. Extrait:
“C’est un stade mythique. L’ambiance y sera, je pense, incroyable. C’est une superbe idée que de pouvoir délocaliser des matchs comme ça.”
Pour conclure, Gaël Fickou a parlé de l’évolution de son jeu. S’il se sent à 100% physiquement, il précise ne pas être en mesure de marquer tous les week-ends. Extrait:
“Je suis plus complet. Mais je continue de marquer, de percer, d’attaquer… Simplement, je défends plus qu’avant. Je gratte plus de ballons au sol, j’essaie de “contre-rucker” quand j’en ai la possibilité. Ce sont des tâches que je ne faisais pas à mes débuts. Je m’économisais beaucoup, je crois… En équipe de France, au début, j’étais remplaçant. Puis un peu titulaire avec Mathieu Bastareaud, puis un peu avec Wesley Fofana… Mais on ne m’avait jamais essayé sur du long terme. Les choses ont vraiment changé, me concernant, depuis la Coupe du monde au Japon.
Physiquement, je me sens à 100 %. Mais je ne peux pas marquer tous les week-ends. On ne peut pas faire quarante plaquages et des percées sur tous les matchs… Contre l’Australie, je n’ai pas forcément brillé mais je n’ai pas eu trop de déchet non plus. J’ai juste essayé de servir l’équipe du mieux que je le pouvais.”