Ce mercredi, l’entraineur de la touche Française, Karim Ghezal s’est confié via Rugbyrama pour évoquer le match à venir contre le Japon, programmé dimanche à Toulouse.
Ce-dernier est dans un premier temps revenu sur la victoire contre l’Afrique du Sud. Extrait:
“Tous les week-ends, c’est un test. Mais chaque fois, notre banc de touche à six avants fait de belles différences et nos adversaires commencent à le savoir. Contre l’Afrique du Sud, c’était un match très tactique, très technique et disputé dans une ambiance exceptionnelle.”
Questionné sur l’absence d’Antoine Dupont, lequel a écopé d’un carton rouge contre les Springboks, Karim Ghezal l’affirme : ce n’est pas un coup dur pour les Bleus. Extrait:
“On ne le vit pas comme un coup dur. Ca fait partie du rugby. C’est aussi une opportunité pour un autre joueur de prendre le maillot. On a une confiance absolue en tous nos joueurs. Si demain on fait une phase finale de Coupe du monde sur trois matchs et trois semaines, on pourrait d’ailleurs être confronté à une problématique similaire. Mais on n’en est pas là…”
Dans la foulée, il n’a pas manqué de dire le plus grand bien de Charles Ollivon. Extrait:
“Charles répond présent. Il est très bien physiquement et mène ses coéquipiers au combat. En touche, il se partage le travail avec Cameron Woki et cela se passe très bien. Mais tout ça est un vrai travail de groupe : avant la tournée, j’avais d’ailleurs demandé à François Cros (blessé) qu’il travaille sur les phases de ruck et nous envoie ses constatations.
Charles est redevenu ce qu’il était avant sa grave blessure, il n’y a aucun doute là-dessus. Mais si on doit faire un quart, puis une demie puis une finale, ce que j’espère qui arrivera, on aura besoin de tout le monde : François Cros, Charles Ollivon, Anthony Jelonch, Dylan Cretin, Yoan Tanga et beaucoup d’autres…”
Pour conclure, Karim Ghezal s’est confié sur le match à venir contre le Japon. Extrait:
“Au Japon, l’été dernier, on a été mené à la mi-temps et plutôt secoués, lors du deuxième test à Toyota (15-20) : là-bas, si Yoram Moefana ne met pas la main sous le ballon quasiment aplati par l’attaquant japonais, on ne parle jamais de la série de victoires en cours…”