Certains consultants estiment que le troisième ligne Alexandre Roumat est trop longiligne et pas assez massif.
Interrogé à ce sujet via Rugbyrama, l’ancien joueur de l’Union Bordeaux-Bègles qui évolue désormais du côté du Stade-Toulousain a accepté de répondre.
Il affirme travailler cet aspect mais rappelle que sa philosophie de jeu est davantage basée sur l’évitement plutôt que sur le contact. Extrait:
“Cela ne m’est pas complètement égal car forcément on essaye de maintenir ses points forts et travailler ses points faibles. Mais disons que oui, je suis conscients que mon profil n’est pas celui d’un 8 ou d’un troisième ligne qui est porteur et casseur de plaquages. Je travaille dans ce sens-là, forcément. L’intersaison m’a fait beaucoup de bien car j’ai pris de la masse, je me sens mieux sur le terrain. Mais mon profil et ma manière de jouer restera toujours la même.
Il n’y a pas que l’évitement, il faut aller taper on l’a vu ce week-end contre l’Afrique du Sud, mais parfois il vaut mieux taper dans un espace plutôt que dans une porte. C’est ma manière de voir le rugby. mais j’essaye de progresser dans ce secteur.”