Ce vendredi, Vannes s’est imposé contre Béziers sur le score de 16 à 10.
A l’issue de la rencontre, le manager de Vannes, Jean-Noël Spitzer a poussé un gros coup de gueule envers l’arbitrage.
Ce-dernier a dégainé à tout va contre le corps arbitral.
Il vise dans un premier temps l’arbitre vidéo. Extrait:
« L’arbitre vidéo a pris trop de place dans ce match. À aucun moment, il y a carton jaune sur Léon Boulier. Le contest est parfaitement valable. L’essai de Zabalza est parfaitement valable. En fin de match, il y a une agression caractérisée qui vaut un carton rouge sur Frankie Gorissen. Ça doit être arbitré. Et là, il dort. Par contre, il a stoppé le match quasiment six minutes pour Zabalza. Mais qui a vu une obstruction – un changement volontaire de direction – pour bloquer un joueur. À quel moment? Léon a fait ça. Ses yeux n’ont pas quitté le ballon… »
De manière plus globale, il affirme avoir trouvé l’arbitrage confus. Extrait:
« J’ai trouvé l’arbitrage confus. Il y a des choses que je n’ai pas comprises. Ce n’est pas ça la règle. Ce n’est pas à l’arbitre vidéo de décider s’il y a essai ou pas, c’est à l’arbitre de champ de demander des images, des plans de vue. Et là, ça n’a pas été le cas. C’est l’arbitre vidéo qui a insisté pour refuser l’essai… »
Pour conclure, Jean-Noël Spitzer explique ne pas comprendre comment un arbitre peut appeler des joueurs par leur prénom. Extrait:
« Surtout, il y a quelque chose qui me dérange et j’en parlerai à la DTNA : on ne peut pas avoir un arbitre qui appelle leurs joueurs (ceux de Béziers) par leurs prénoms et qui appelle notre capitaine, capitaine. On ne peut pas non plus avoir un corps arbitral qui entre dans le couloir de sortie de vestiaire en checkant les joueurs de Béziers, et faisant des accolades devant nos joueurs. On sait très bien que l’on n’est pas arbitré par des gens du grand ouest mais que par des personnes issues du sud de la France. Donc, fatalement, ils se connaissent. Mais par correction, on fait preuve de neutralité dans l’avant-match et dans le match. Dans l’après-match, c’est autre chose. »
Jean-Noël Spitzer pourrait être convoqué devant la Commission de discipline de la Ligue Nationale de Rugby pour ses propos.
Affaire à suivre…
Tout à fait d’accord avec Jean-Noël Spitzer. Je soutiens totalement l’analyse très juste de l’entraineur sur l’arbitrage de ce match.