L’entraineur des avants du XV de France, William Servat s’est confié via Midi Olympique au sujet du match contre le Japon qui se joue ce dimanche à Toulouse.
Ce-dernier a notamment expliqué qu’il s’agissait d’un match particulier pour lui étant donné que la rencontre se jouera à Toulouse.
Il déclare sa flamme au Stadium et à la Ville de Toulouse. Extrait:
“Toulouse, j’y suis arrivé quand j’avais 13 ans et j’y vis encore aujourd’hui. J’ai passé vingt-huit ans au Stade toulousain. Forcément, ce match est particulier pour moi. Comme il l’est pour l’ensemble des joueurs qui sont Toulousains ou qui viennent de la région.
C’est un stade qui, avec mes coéquipiers de l’époque, nous a permis de grandir et de prendre le plus grand plaisir qui soit dans ce sport. Cela a coïncidé avec l’ère du professionnalisme et vivre ça à Toulouse… Moi, c’est mon club de cœur. De toute façon, je ne peux pas dire autre chose, je n’en ai pas connu d’autres (rires). C’est un club qui m’a tout donné. Un club qui n’appartient à personne, ou plutôt qui appartient à tout le monde. Avec le Stade toulousain, j’ai une vraie histoire de famille. Je ne saurais pas le décrire autrement.
C’est l’histoire de ma vie en tout cas. Vous voyez, même en parlant là, je sens une certaine émotion qui m’envahit et j’ai la petite boule au ventre. Tout ce que j’ai connu dans ma carrière a démarré là.
Quand je pense au Stadium, il me revient tout de suite en tête ces moments où tu es dans le vestiaire et où tu t’apprêtes à en sortir. Tu ne t’entends plus. Tu n’entends que ce stade qui élève la voix pour soulever son équipe et lui permettre de se transcender. Le Stadium, c’était l’honneur des grands matchs pour nous. À Ernest-Wallon, l’engagement et le dévouement étaient évidemment très forts aussi mais, au Stadium, c’était encore plus intense. Ce n’était que des rendez-vous singuliers. Des matchs de phase finale, des derbies, des grosses affiches. C’était en fait les matchs que l’on préférait jouer.”