L’Union Bordeaux-Bègles n’a toujours pas réussi à franchement lancer sa saison.
Auteur de prestations poussives le club Girondin se retrouve en bas du classement.
Le manager Christophe Urios en a fait les frais puisqu’il a été licencié par son président Laurent Marti.
Ce samedi, l’UBB s’est inclinée sur la pelouse de Perpignan à l’occasion de la 11ème journée du Top 14.
Le journaliste du Midi Olympique, Jérôme Prevot a fait le point sur le début de saison de l’UBB. Extrait:
“Les Bordelais sont mal classés, ils n’ont pas gagné à l’extérieur encore. Il y avait des tiraillement avec Christophe Urios car une partie du groupe n’appréciait pas son influence donc Christophe Urios est parti. Les joueurs voulaient tous montrer que même sans Christophe Urios l’UBB pouvait avoir des résultats et ça ne s’est pas joué à grand chose contre l’USAP. Il y a eu une décision arbitrale polémique sur un essai refusé à Jefferson Poirot. Je pense que l’UBB aurait très bien pu gagner. Jalibert a délivré une partie 4 étoiles donc je pense que sportivement, Bordeaux n’est quand même pas si à la rue qu’on veut bien le dire. Ce n’est pas la meilleure saison de l’UBB, mais on ne peut pas dire que les matches de l’UBB sont désastreux sauf contre Pau.
Le troisième ligne Anglais Tom Willis est rentré en jeu et il va leur amener quelque chose à mon avis cars il n’ont pas de troisième ligne en profondeur puisque Petti et Lachaise ont été blessés. Il y avait besoin de sang ne et on nous dit qu’il a vraiment de l’envergure ce Tom Willis.”
Le journaliste Vincent Bissonnet analyse la situation à son tour. Extrait:
“Ils auraient pu gagner contre Perpignan comme ils auraient pu gagner contre Toulouse, contre Clermont… Mais le fait que ça ne tourne pas en leur faveur, ce n’est pas dû au hasard. Poirot a beau dire qu’il a aplati, mais cette dernière possession est miraculeuse car pour moi, les Bordelais avaient perdu le match bien avant en permettant à l’USAP de revenir dans le match et en subissant la pression des Catalans. Vu l’effectif mis côté Girondin, ils avaient les moyens de s’éviter de telles frayeurs.”