L’entraineur adjoint de Montpellier et ancien arbitre du Top 14, Alexandre Ruiz a souhaité effectuer une mise au point via Rugbyrama au sujet de l’indiscipline du MHR lors du match contre Perpignan.
C’est en conférence de presse qu’Alexandre Ruiz a tenté d’expliquer les nombreuses pénalisés concédées par son équipe.
C’est surtout les commentaires concernant le match Européen contre les Ospreys que le technicien Montpelliérain n’a pas apprécié. Extrait:
“Ceci est un raccourci trop simpliste. Pour les commentateurs, la discipline se résume à la question de nombre total de pénalités subies. C’est une erreur de voir les choses comme ça. Je rappelle que la France contre l’Afrique du Sud à Marseille a subi plus de quinze pénalités plus un carton rouge et les Bleus ont tout de même gagné le match. Le raccourci du nombre est un non-sens. Ce qu’il faut regarder, c’est les domaines où il y a de la récurrence. Contre les Ospreys, nous avons été pris dans l’engagement, nous n’étions pas invités, je le reconnais. Mais on ne peut pas résumer cette rencontre tout de suite à une équipe grossièrement indisciplinée. Je trouve ça trop minimaliste Ce jour-là, nous avons pris sept pénalités sur quinze en conquête, mais aujourd’hui contre Perpignan, nous avons redressé la barre.
Regardez, le match de l’USAP aujourd’hui. Cette équipe travaille avec Mathieu Raynal dont je suis très proche. C’est la sixième équipe la moins pénalisée du Top 14, mais aujourd’hui, elle a été dominée, elle a pris autour de quinze pénalités contre nous. Est-ce la faute de Mathieu Raynal ? Je ne pense pas ; il y a plein de paramètres qui expliquent ça, des arguments techniques, de l’engagement, de l’envie, je ne sais pas.”
Il peste ensuite contre contre ceux qui affirme que dix pénalités par match est le seuil qu’il ne faut pas dépasser. Extrait:
“Mais sui a défini cette norme de dix pénalités par match comme le seuil qu’il ne faut pas dépasser ? D’où sort-il ? Pourquoi pas onze ? Pourquoi pas neuf ? Si c’est dix dans ses 22 mètres, ça donne au moins trente points potentiels à l’adversaire, plus de possibles essais. Dix dans le camp adverse, n’ont pas le même impact. Il y a un ratio espace-temps à prendre en compte. L’an passé à Montpellier nous avons vécu une saison à 10, 6 de moyenne, là nous sommes à 11, 3.”
Voilà qui est dit !