Un jeune joueur du LOU Rugby excelle en ce début de saison et impressionne.
Il est même pressenti pour intégrer le groupe France à l’approche du Tournoi des Six-Nations.
Ce jeune joueur, c’est l’ailier ou centre Ethan Dumortier.
Interrogé via L’équipe, le technicien Lyonnais Kendrick Lynn n’a pas manqué de dire le plus grand bien de son joueur.
Il lui demande cependant de ne pas être trop facile, lui qui est un véritable surdoué du rugby. Extrait:
« Il y a peu d’espace, il reste debout et met beaucoup d’agressivité et de puissance pour franchir. Cette capacité à marquer même quand l’espace est réduit, c’est le résultat de son travail. C’est de ça dont doit se méfier un jeune joueur doué. Ne pas être trop facile, garder l’exigence, la concentration, être régulier, enchaîner d’une semaine à l’autre. Il n’y a rien de surprenant de le voir à ce niveau. Ethan a eu une progression logique vu son potentiel et son travail. Il est aujourd’hui là où il était prévu qu’il aille. »
L’ancien ouvreur passé notamment par Lyon, Jonathan Wisniewski tient exactement le même discours. Extrait:
« Il ne dépareillait pas dans les séances. Il avait de grandes facilités de toucher, de vitesse. Mais ce qui m’a le plus surpris, c’est la confiance en lui qu’il dégageait, la sérénité quand d’autres sont timorés en débarquant chez les grands. Pas lui. C’est une constante que j’ai remarquée chez tous les jeunes qui deviennent de grands joueurs. Ethan, il a ça. Il est facile et il le sait, à la limite entre confiance et arrogance.
Sans doute Xavier Garbajosa se retrouve un peu dans Ethan. Un joueur doué, qui ne doute pas et qui avance. Il est de plus en plus complet. Ce n’est pas qu’un marqueur des beaux jours ou de synthétique. Il montre qu’il devient un finisseur quel que soit le terrain. »
Auteur d’un début de saison exceptionnel avec sept essais inscrit en six matches, Ethan Dumortier avoue s’être fixé un défi : battre son manager Xavier Garbajosa en s’inscrivant plus de 21 essais lors de cette saison 2022 / 2023. Extrait:
« Xavier m’a dit qu’il avait fini une saison à 21 essais, que c’était impossible que je le batte. Du coup, j’ai ça dans un coin de ma tête. Il faut être là au bon endroit, au bon moment. »