La ministre des Sports Amélie Oudéa-Castéra a assuré lors d’un long entretien avec La Dépêche du Midi que l’image de la France pouvait encore être préservée par rapport aux affaires qui ont secoué dernièrement le rugby Français.
Celle-ci a dans un premier temps exprimé son soulagement de voir Claude Atcher être écarté de France 2023. Extrait:
“Les dernières révélations sur ce qui se passait au sein du GIP montrent bien que la meilleure des décisions a été prise. Une décision qui s’est appuyée sur une méthode, avec une enquête de l’Inspection du travail, le comité d’éthique du GIP que j’avais saisi suite aux révélations, et enfin une mission menée par l’inspection générale de l’éducation, du sport et de la recherche et l’inspection générale des finances pour investiguer sur des manquements à la probité économique et financière.
“Je suis confiante et je serai vigilante jusqu’à la Coupe du monde. Claude Atcher, aujourd’hui, n’est plus le directeur général du GIP. Une nouvelle équipe est en place avec laquelle nous travaillons étroitement, avec les autres membres fondateurs, dont la fédération française de rugby, et World Rugby. La priorité des priorités, c’est la livraison du tournoi dans des conditions optimales.”
Elle est également satisfaite par le fait que Bernard Laporte ait pris du recul. Extrait:
“Je ne fais aucune ingérence dans ce vote. Ce qui prime, c’est l’intérêt supérieur du rugby. Compte tenu de la condamnation de Bernard Laporte, il lui était impossible de se maintenir en l’état à son poste. J’ai ainsi demandé ce temps démocratique permettant de donner une légitimité au président délégué. Ce scrutin sera entouré de garanties puisque le Comité d’éthique le supervisera. Je veux que toutes les garanties soient préservées. À la suite du vote, positif ou négatif, j’aurai un échange avec les membres du Comité directeur pour évoquer les prochaines étapes.”
Selon elle, l’image du rugby Français ne sera pas entâchée. Extrait:
“Ce sont des épreuves. Nous les mettons derrière nous les unes après les autres. Nous les gérons de la manière la plus constructive et collégiale possible. Je pense que, ainsi, notre réputation et notre image seront préservées.”