Le demi-de-mêlée et capitaine du XV de France, Antoine Dupont s’est confié à l’approche du premier match du Tournoi des Six-Nations.
Ce-dernier explique dans un premier temps qu’il est toujours délicat d’aborder une compétition déjà remportée la saison dernière. Extrait:
« C’est toujours différent et compliqué d’aborder une compétition qu’on a gagnée, il va falloir continuer à améliorer notre jeu, car les équipes progressent, le niveau monte comme tous les ans, c’est de plus en plus dur, avec pas mal d’équipes qui sont capables de l’emporter. »
Dans la foulée, Antoine Dupont parle du temps de jeu élevé des joueurs du XV de France.
Selon lui, il y a trop de matches dans le championnat Français. Il n’a pas de solution à apporter à cette problématique. Extrait:
« J’ai eu plusieurs week-ends de repos depuis le début de la saison. On a pas mal échangé là-dessus avec le staff de Toulouse. C’est plus en fin de saison qu’on peut ressentir cette fatigue. Mais c’est vrai qu’on peut se poser la question du nombre de matches qu’on joue par an en continuant avec un Championnat qui a autant d’équipes, mais c’est compliqué de trouver des solutions.
Ce n’est pas qu’on joue trop, c’est qu’il y a trop de matchs. Quand on fait partie du staff du XV de France ou d’un club de Top 14, on veut toujours mettre ses meilleurs joueurs sur le terrain, et c’est normal. Le problème aujourd’hui, c’est que le calendrier est trop chargé, et les plages de repos manquent cruellement.
Dans l’immédiat, c’est difficile de trouver des améliorations. Nous les joueurs sommes au milieu de tout ça et nous ne pouvons pas demander à nos coachs de ne pas nous faire jouer. Même si je pense tout de même qu’il y a eu plus de turnover qu’habituellement dans mon club du Stade toulousain. Cela permet de réduire les baisses de niveau lors des rencontres. »
De son côté, Fabien Galthié fait le point avant le début des Six-Nations. Extrait:
« Depuis notre prise en main de l’équipe, il y a trois ans, on a disputé 30 matches. Il y aura 5 matches du tournoi à jouer, plus 4 matches de préparation, et six autres pour arriver jusqu’en finale. Cela fait seize, plus de la moitié de ce qu’on a joué. C’est une équipe encore en développement par rapport à l’âge de nos joueurs. Et on a identifié clairement des points d’amélioration, on a des temps forts mais aussi des temps faibles. »