Le troisième ligne du Stade-Toulousain, Alexandre Roumat a été appelé par le sélectionneur Français Fabien Galthié pour intégrer le groupe France et préparer le match contre l’Italie, programmé dimanche à l’occasion de la première journée du Tournoi des Six-Nations.
C’est suite à la blessure contractée par Paul Boudehent que le Toulousain a été appelé.
Interrogé à ce sujet via Actu Rugby, Alexandre Roumat a exprimé sa grande joie. Extrait:
« C’est forcément une grande fierté et une grande joie de faire partie de ce groupe. Le XV de France, c’est quelque chose que tout joueur a comme motivation. C’est un signe du destin assez sympathique de revenir ici avec les Bleus, vu que j’ai commencé mes premiers matchs de rugby sur le terrain d’à côté, donc ça me fait me sentir bien.
L’intégration s’est faite assez rapidement, car j’ai eu la chance d’évoluer avec pas mal d’internationaux français à l’UBB ou même actuellement à Toulouse. Ces deux clubs sont assez représentés en Bleu et j’ai aussi beaucoup joué avec des joueurs de ma génération qui sont passés par France U20. Ce sont des mecs que je connais ou que je côtoie au quotidien. Forcément, j’avais un peu de retard au niveau des annonces et du système de jeu, mais mon adaptation s’est faite naturellement. Et plus les jours vont passer et plus ça s’améliorera. »
Il va tout donner pour montrer ses qualités. Extrait:
« Je veux montrer que j’ai les capacités d’être dans ce groupe, de pouvoir revenir chaque semaine et de contrôler tout ce que je peux en m’engageant au maximum. Après, forcément qu’il y aura des choix effectués par le staff, mais ça, je ne le contrôle pas. Du coup, je veux simplement avoir aucun regret, apporter mes qualités au groupe et faire de mon mieux (…) Il y a des chemins qui sont différents en fonction des joueurs, mais aucun parcours n’est parfait et il faut saisir les opportunités lorsqu’elles se présentent.
Pour être honnête, la dernière fois que j’ai connu les Bleus, c’était il y a 2 ans, donc je suis déjà très content d’être là. Sans doute que pour certains joueurs, ça peut être frustrant de faire les allers-retours pendant plusieurs semaines, mais je crois que le XV de France, c’est quelque chose de sacré, au-dessus de tout, donc en aucun cas, on peut se plaindre. Personnellement, je suis très content d’être là !
Cela ne fait que 24 heures que je suis là, mais je vois un collectif qui a envie de reconquérir quelque chose. L’esprit de compétition est assez présent chez tous les individus. Et à partir du moment où les mecs arrivent à se connecter, cet esprit de gagne ne fait que se décupler…»