Le troisième ligne du XV de France, Anthony Jelonch est un serial plaqueur.
Interrogé via Le Figaro, le joueur du Stade-Toulousain n’a pas manqué de parler de sa technique de plaquage.
Il affirme comment il sait si son plaquage est une réussite ou s’il s’est manqué.
Tout se joue au regard et à l’oreille. Extrait:
“Quand on sent qu’on a bien engagé l’épaule, qu’il y a eu un gros impact et que l’adversaire a marqué le coup, après le plaquage, on le regarde dans les yeux. Tu vois alors dans son regard si tu as bien plaqué ou pas. Tu le sais à l’oreille, aussi. Si tu entends un petit bruit sourd, c’est que le choc a été fort. Enfin, il y a la réaction du stade. Si tu entends un grondement des supporteurs, c’est que tu as réussi un gros plaquage. Ça motive, ça…
Quand je prends l’adversaire assez bas, autour de la hanche. Après, je serre les bras en sentant que je le tiens bien et je le fais reculer d’un ou deux pas. Si, enfin, ça cogne un peu en tombant, alors c’est le plaquage le plus satisfaisant (sourire).”
Dans la foulée, il affirme que tous les plaquages ne font pas forcément mal. Extrait:
“Les chocs ne font pas tous mal. D’ailleurs, quand tu réussis un gros plaquage sans douleur, tu as encore plus envie de recommencer encore et encore…”