L’arrière du XV de France, Thomas Ramos s’est longuement confié dans les colonnes du Midi Olympique pour évoquer le match à venir contre l’Irlande, programmé samedi après-midi à Dublin.
Ce-dernier l’affirme : la discipline sera un facteur très important. Extrait:
“La discipline sera un gros facteur de la réussite de notre match. Face à une équipe qui aime chercher les pénaltouches dans les vingt-deux mètres adverses, on ne peut pas se permettre de faire autant de fautes, quelle que soit la zone du terrain. Il faut éviter de les laisser venir jouer chez nous.”
Suspendu plusieurs semaines, Thomas Ramos a pu renouer avec la compétition lors du match contre l’Italie. Il avait vraiment hâte de pouvoir rejouer. Extrait:
“J’avais hâte de rejouer. Cela faisait tout de même six semaines que je n’avais pas remis les pieds sur le terrain, en match. J’en avais besoin, aussi de retrouver le rythme. Pour une reprise, c’est pas mal de commencer par une rencontre internationale. Finalement, c’est bien d’avoir aussi connu des périodes difficiles durant le match pour préparer le gros défi qui nous attend ce week-end.”
Il a apprécié d’ailleurs que le sélectionneur Fabien Galthié continue de lui faire confiance au poste d’arrière, malgré le retour de Melvyn Jaminet. Extrait:
“Personnellement, ça m’a fait du bien de rester dans la continuité de ce qui a pu se passer en novembre. Comme je l’avais dit, j’avais une opportunité à saisir à ce moment-là. J’ai pu le faire et enchaîner avec le Tournoi montre que mes performances de l’automne ont été bonnes, et ont surtout satisfait le staff. Lors d’une discussion très ouverte et honnête avec le sélectionneur, il m’a fait part de la confiance qu’il m’accordait. Tant mieux.”
Concernant le retour de Jaminet justement, pour Thomas Ramos ce n’est en aucun cas un problème. Extrait:
“Vous savez, on se côtoie aussi tous les jours en club. Pour moi, en ce qui concerne la concurrence avec Melvyn, il n’y a aucune différence entre ce que je vis au quotidien à Toulouse et ce que je vis en équipe de France.”
Dans la foulée, Thomas Ramos a évoqué l’importance du jeu aérien pour ce match contre l’Irlande. Extrait:
“Ethan est quelqu’un d’aérien, Romain est grand et gagne 90 % ses duels aériens, et Damian est toujours dangereux et fort en l’air. Je suis convaincu que, de ce côté-là, on a de quoi les embêter. En tout cas, si on a des duels à aller chercher sur leur fond de terrain, il ne faudra pas hésiter à sauter.
J’ai beaucoup échangé avec des joueurs qui évoluaient au même poste que moi et qui ont donc été sollicités sous les ballons hauts durant toute leur carrière. J’ai la chance d’avoir au club Clément Poitrenaud comme coach, dont c’était un point fort. On le travaille davantage à l’entraînement et j’ai changé ma façon d’aborder le duel aérien. Au niveau international, c’est un secteur primordial.”
Il l’avoue : l’Aviva Stadium est l’un des plus beaux stades Européens. Il a hâte d’y jouer. Extrait:
“C’est l’un des plus beaux d’Europe. Le décor est magnifique, l’ambiance y est superbe. J’ai donc hâte d’y jouer. Mes souvenirs là-bas sont mitigés. J’ai gagné en club contre le Munster, aux tirs du but l’an dernier. Mais j’ai aussi perdu lourdement contre le Leinster la semaine suivante. Forcément, je préfère garder à l’esprit les moments victorieux, même s’il ne faut pas oublier les défaites que j’y ai connues, notamment avec Toulouse. Ça aide à appréhender l’atmosphère, qui sera contre nous, et à comprendre quelles ont été nos erreurs pour ne pas les reproduire. À 80 %, ce sera la même équipe que le Leinster en face.”
Pour conclure, Thomas Ramos affirme ne pas penser à l’éventuelle première place IRB en cas de victoire contre l’Irlande. Extrait:
“Ce qui nous importe, c’est le Tournoi dans son ensemble. Notre série de victoires est belle et nous rend fiers. Mais on veut juste remporter chaque match qui arrive. Le classement mondial, c’est anecdotique. Notre but, il est de gagner des titres. Si on nous donne le choix entre en remporter un autre et être premiers au classement World Rugby, on prendra la première solution. Et je sais que c’est pareil pour les Irlandais.”