Ce dimanche soir, l’Union Bordeaux-Bègles s’est difficilement imposé à domicile contre Clermont à l’occasion de la 18ème journée du Top 14 (18-9).
Interrogé via Rugbyrama à l’issue de la rencontre, le troisième ligne de l’UBB, Mahamadou Diaby a évoqué un match compliqué. Extrait:
“Ce fut un match compliqué, âpre, dur. La cerise sur le gâteau au vu de notre performance défensive et des breaks qu’on a fait dans le match, ça aurait été de marquer. Et c’est vrai qu’il y a deux ou trois occasions franches où on perd le ballon sur la dernière passe. C’est le mal du moment. On pensait pouvoir le corriger ce soir mais forcé de constater qu’il faut encore mettre l’accent dessus. Mais l’objectif ce soir était de gagner. On a réussi à le faire et on est content.”
Il avoue être déçu que l’UBB n’arrive plus à inscrire le moindre essai depuis trois matches désormais. Extrait:
“Forcément, on est déçus de cela. Après, notre manque d’efficacité est un problème qu’on a identifié. On modifie nos entraînements et on cherche la clé. Ce qui est bien, c’est qu’on arrive à breaker la défense, ce qui est le plus dur à faire. Mais sur la finition, on n’arrive pas à se trouver et on manque un peu de connexion. Mais cela va se régler par le travail et les entraînements.”
Grâce à cette victoire, Bordeaux se rapproche du top 6. Extrait:
“C’était très important parce qu’on voit que toutes ces équipes qui sont dans le top 6 performent et je ne les vois pas lever le pied dans les prochaines semaines. Donc effectivement, on ne pouvait pas se permettre de perdre ce soir, sinon on aurait été décroché.”
Dans la foulée, Mahamadou Diaby a évoqué ses retrouvailles avec Christophe Urios qui entraine désormais Clermont. Extrait:
“C’était important pour moi. Moi et Christophe avons une histoire particulière : c’est lui qui m’a lancé en Top 14, on a passé trois ans ici avec lui où on a vécu des choses. Je voulais le saluer en sortant pour moi c’était tout à fait naturel et normal. Après, oui le contexte était particulier et je vais même vous faire une confidence…
Toute la semaine, je me suis persuadé et on s’est persuadé que le contexte, on s’en foutait un peu. Je l’ai même dit à la presse vendredi. Mais je peux vous dire que quand vous arrivez à l’échauffement et que vous voyez votre coach en face avec l’adversaire, c’est vraiment bizarre. Donc quand on est face au truc, on se dit “wow, quand même, c’est particulier.”