C’est une scène choquante qui s’est produite à la fin du mois de janvier dernier, lors d’un match de Fédérale 1 entre Pamiers et le TOEC TOAC FCT.
Alors que le score était de 6 à 6, l’arbitre central de la rencontre a été contraint de mettre un terme définitif au match à la 54ème minute de jeu.
Durant une bagarre générale entre les deux équipes, un joueur a complètement dégoupillé et a donné un coup de tête à l’arbitre de touche venu lui dire de se calmer.
La scène a été filmée.
L’arrière de Pamiers, Olivier Bertro réfute totalement cette version des faits. Ce dernier assure que lors de la bagarre, c’est l’arbitre qui aurait traversé le terrain afin de le « prendre en grippe ». Extrait:
« L’arbitre en question s’est ensuite approché de moi avant de se jeter au sol en disant que je lui avais mis un coup de tête. L’arbitre principal m’a alors dit : « Toi, tu vas passer la fin de saison sur le canapé. C’est scandaleux. J’ai hâte de me défendre. »
Ce mardi, le Midi Olympique nous informe que le joueur a été suspendu 11 semaines par la Commission de discipline pour agression verbale. Le coup de tête n’apparaît donc nul part.
Le joueur s’exprime. Extrait:
« Dans un premier temps, j’ai été soulagé de voir qu’il n’y avait pas de coup de tête mentionné, car c’était complètement faux. Ensuite, j’ai finalement été surpris de voir que j’avais été suspendu tant de temps pour des injures envers un officiel de la rencontre. Jamais cela n’a été évoqué durant la séance. Je ne trouve pas ça très honnête. »
Il concède cependant être allé trop loin. Extrait:
« J’étais frustré. Je savais que je n’avais rien fait mais personne ne voulait m’écouter. Je voulais simplement échanger avec l’arbitre central de la rencontre, rien de plus. J’ai dit une phrase qui a dépassé ma pensée. »
Olivier Bertro a fait appel de cette décision. Il attend désormais une nouvelle date en espérant une réduction de peine. Extrait:
« Mon appel a été pris en compte. Désormais, nous sommes dans l’attente d’une nouvelle date pour tenter de réduire la sanction que je trouve démesurée. Je ne peux qu’attendre pour l’instant, c’est comme ça. »
Affaire à suivre…