Montpellier s’est imposé avec le bonus offensif contre Clermont, ce samedi après-midi à l’occasion de la 20ème journée du Top 14.
Les champions de France en titre l’ont emporté sur le large score de 34 à 6.
Interrogé via L’équipe à l’issue de la victoire des siens, Jean-Baptiste Elissalde a expliqué combien cette victoire faisait beaucoup de bien au groupe du MHR. Extrait:
« Évidemment, on respire un grand coup. Il manquait la résilience qui fait de nous d’autres hommes. Aujourd’hui, on l’a un peu retrouvée. Notre résistance à treize contre quinze a été fondamentale pour la suite de la partie. On a eu une bonne réaction. Quand on est revenu à quinze, on ne s’est pas relâché.
On n’était pas nuls avant de gagner ce match. On n’est pas meilleurs en gagnant celui-là. Si on sort plus costauds de cette période, de l’après-titre, on sera meilleurs. On sera plus en confiance. On aura plus de cohésion devant. Tant qu’il y a un peu d’espoir, on va s’y accrocher. On a aussi une phase finale de Coupe des champions à jouer (huitième contre Exeter, le 2 avril).
Cela a été compliqué de perdre beaucoup de leaders, l’an passé. Cela a été compliqué de perdre beaucoup de blessés. Quelques-uns ont eu des mots forts dans le vestiaire, peut-être qu’ils vont devenir des leaders. Ce que les hommes ont réussi sous tension est positif. J’ai apprécié l’efficacité, excepté le premier quart d’heure, une défense retrouvée, des avants plus conquérants et de bons turn-overs. On est récompensé. »
L’arrière Montpelliérain Anthony Bouthier tient également des mots forts. Extrait:
« On avait besoin de cette victoire. C’était un match à quitte ou double. Soit on jouait le maintien, soit on jouait le top 6. On a tout donné. On a dominé ce match même si on a eu du mal à marquer en première période. On ne prend pas d’essai quand on est réduit à treize joueurs. Tout le monde a donné son corps pour l’équipe, pour le club. Même à treize, on a montré de belles choses.
Dans l’engagement, l’état d’esprit, on était plus présent qu’eux. Cela fait du bien sur le plan moral. On voulait être prêts pendant 80 minutes, on l’a fait. Cela nous fait du bien car dans le groupe, c’était compliqué. Quand on perd, ce n’est jamais drôle dans la semaine. Marquer cinq essais à zéro, cela fait du bien. »