Ce samedi, le XV de France défiera l’Angleterre à l’occasion de la quatrième journée du Tournoi des Six-Nations.
Interrogé via La Dépêche, l’ancien deuxième ligne international Français Fabien Pelous s’est confié sur ce déplacement périlleux des Bleus.
Il évoque dans un premier temps le stade Twickenham. Extrait:
“Il y a une ambiance, une atmosphère particulière. Et puis c’est le temple du rugby dans l’hémisphère Nord. C’est un stade ancien dans son histoire mais moderne dans ses infrastructures. Et puis il y a toute une histoire autour. Il n’y a pas un rugbyman qui n’a pas vu un match à Twickenham.”
Il estime que les Bleus devront se montrer très physiques pour s’imposer contre le XV de la Rose. Extrait:
“L’Angleterre est une équipe qui met beaucoup d’engagement physique donc il faut leur répondre pour pouvoir exprimer le reste. Sur ce point, je pense qu’il y a assez peu à craindre, on sait faire. Une fois qu’on a répondu physiquement, il faut réussir à imposer notre façon de faire. On a des arguments. Intrinsèquement, je pense qu’on est meilleur que cette équipe d’Angleterre. C’est une équipe qui se cherche encore, ils n’ont pas encore un rugby abouti. Les Anglais ont de bonnes individualités mais ils maîtrisent moins leur rugby.”
Dans la foulée, il affirme que jamais l’équipe de France n’a été autant favorite sur tous les tableaux. Extrait:
“On n’a jamais eu une équipe de France comme ça, qui faisait figure de favori à tous les matches. On a eu une période où on gagnait des matches mais on était un peu en retard par rapport à l’hémisphère Sud. Là, j’ai l’impression qu’on fait figure de locomotive, en termes de jeu mais aussi de symbole dans ce qu’on représente, dans notre façon de jouer…
La problématique de cette équipe, c’est les attentes que l’on a par rapport à elle. Quand elle entre sur le terrain et qu’elle est juste bonne, c’est un peu frustrant. On a envie qu’elle soit exceptionnelle parce qu’elle nous a montré qu’elle pouvait l’être. On peut être frustrés mais c’est juste parce qu’on a des attentes démesurées après le Grand Chelem, la victoire contre les All Blacks…”