Le manager du Biarritz Olympique, Matthew Clarkin n’a pas manqué de dégainer à l’encontre de certains de ses joueurs, dans les colonnes du journal Sud-Ouest.
Comme vous le savez, les dirigeants du BO souhaitent vendre le club pour investir dans un autre club, probablement du côté du SU Agen.
Forcément, certains joueurs Biarrots sont dans l’incertitude et craignent la situation dans laquelle ils se retrouvent.
Plusieurs joueurs ont ainsi manifesté leur inquiétude dans les médias.
Mais Matthew Clarkin n’a pas du tout apprécié les sorties médiatiques de ces joueurs, sous couvert d’anonymat.
Il a souhaité les recadrer publiquement. Extrait:
“En dehors de notre devoir en tant que salarié dans une entreprise, dans un club, on a aussi un code de vie dans un groupe. Oui, ce sont des électrons libres et ce n’est jamais agréable de voir parler certains éléments anonymes, donc qui ne sont pas prêts à assumer leurs dires.
“Finalement, ils se sont exprimés pour ne rien dire. Moi j’ai embauché des joueurs de rugby professionnels et je pense que la plupart savent faire la part des choses. L’affaire est close.”
Mathieu Giudicelli, le directeur général de Provale (le syndicat des joueurs), en revanche a réagi à la situation délicate vécue par les joueurs basques. Extrait:
“Des joueurs et leurs familles souffrent, n’ont aucune vue sur leur avenir. Ces conditions sont intenables. Il faut que cela cesse et que les salariés soient fixés sur le devenir de leur emploi.”
J’espère que la situation va s’éclaircir rapidement. Pendant ce temps là, des joueurs et leurs familles souffrent, n’ont aucune vue sur leur avenir. Ces conditions sont intenables. Il faut que cela cesse et que les salariés soient fixés sur le devenir de leur emploi. #précarité https://t.co/Dxw6iejtrO
— Mathieu Giudicelli (@M_Giudicelli) March 14, 2023