Le troisième ligne du Stade Rochelais, Grégory Alldritt s’est confié via L’équipe à l’approche du match des Bleus contre le Pays-de-Galles, ce samedi au Stade de France.
Ce-dernier avoue avoir été très peiné par la blessure de son ami Anthony Jelonch contractée au genou contre l’Ecosse.
Il espère sincèrement que son ami sera remis sur pied pour la Coupe du monde. Extrait:
“Antho est un ami. Nous faisons chambre commune en équipe de France. J’ai été touché car Antho était le meilleur d’entre nous sur les deux premiers matches. Ça m’a aussi touché car je me suis imaginé à sa place. C’était un moment dur à vivre. J’ai profité des quatre jours de repos après l’Écosse pour aller à Toulouse déjeuner avec lui. Je l’ai régulièrement au téléphone. Il est très motivé. Je peux vous affirmer qu’il sera apte pour la Coupe du monde. Est-ce qu’il sera sélectionné ? Je ne sais pas. Mais connaissant son mental et sa détermination, il sera sur pied !
La coupure après l’Écosse m’a aussi permis de me vider la tête en famille. C’est moche, mais la blessure fait partie du jeu. Ça peut arriver à tout moment. Je ne le souhaite à personne. Mais ça ne modifiera pas mon engagement ou ma détermination sur un terrain. J’aime finir les matches épuisé !”
Aussi, Grégory Alldritt en profite pour faire passer un message.
Selon lui, les internationaux Français jouent trop.
Il est d’accord avec Antoine Dupont, lequel a récemment déclaré qu’il y avait trop de match dans une saison. Extrait:
“Je suis entièrement d’accord avec Antoine. On tire beaucoup sur les joueurs, même si le staff des Bleus, comme celui des clubs, fait le maximum pour nous préserver. Une usure s’installe. Physique d’abord. J’ai un genou qui ne me fait pas de cadeau. Mais aussi mentale. Mais je ne me plains pas. Nous aimons jouer, c’est notre passion. Nous vivons un rêve éveillé. Il ne faut jamais l’oublier. Nous avons enfin cet objectif d’être champion du monde.”