L’emblématique capitaine du RCT, Joe Van Niekerk, a participé à une émission spéciale avec le podcast toulonnais “les Causeries de la Rade”. Il réagit notamment aux propos élogieux de Mourad Boudjellal, qui avait déclaré : “Joe est une vraie légende du RCT. Sans lui, tout cela ne serait peut-être pas arrivé. Il a apporté la culture de la gagne. Le club aurait dû organiser une vraie cérémonie de départ à Mayol. C’est un de mes plus grands regrets.”
Ce à quoi le joueur, très ému, a souhaité répondre : “Mourad est une légende lui aussi. Je pense que beaucoup de gens ont parlé à propos de lui, de sa manière de faire, mais je l’ai tellement respecté quand j’étais à Toulon. Il m’a donné l’opportunité de jouer à Toulon, notamment lors de cette première saison, je crois que nous étions 12e, nous étions bas au classement. Ils m’ont nommé capitaine, les choses ont commencé à bouger, à évoluer. Mais… sa passion, son désir, sa volonté de gagner des trophées, prêt à tout pour y arriver. C’était une de ses forces. Cette capacité à aller chercher les meilleurs joueurs du monde et à les ramener à Toulon. Nous avons créé une philosophie d’équipe dès le départ avec une volonté de vraiment jouer pour le maillot. Ce n’était pas juste une question de venir pour un salaire. Beaucoup de clubs ont recruté des stars et ils n’ont pas tous donné autant qu’ils l’auraient dû pour leur maillot, ou étaient souvent blessés. Si vous regardez à Toulon, chaque joueur, regardez à quel point ils se sont donnés quand ils portaient le maillot de Toulon.”
Il revient notamment sur les critiques des médias ou des supporters adverses qui traitait cette équipe de “mercenaires“. Il réaffirme aujourd’hui encore son amour intact pour le maillot Rouge et Noir : “C’était important pour nous de montrer que, même si on nous traitait de mercenaires… Les gens disaient ça, on était des mercenaires hein, mais je vous promets qu’à la fin de ma carrière à Toulon, j’étais Toulonnais, comme si j’y étais né. Je n’y suis pas né, mais c’était dans mon sang. J’aurais fait n’importe quoi pour mon maillot, pour mes coéquipiers. C’est cette énergie qui a été créée au fil de ces années et c’est pour ça que lors des trois dernières années, Toulon était carrément devenu le meilleur endroit du monde pour jouer au rugby, les meilleurs joueurs du monde sont venus.”
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