Federico Martin Aramburu a été assassiné dans les rues de Paris il y a un an.
L’émotion était forte ce week-end, au moment de rendre hommage à l’international Argentin décédé à seulement 42 ans après avoir été abattu par des militants de l’extrême droite.
Interrogé via Sud-Ouest, Thomas Lièvremont a exprimé toute sa peine. Extrait:
“On n’attend évidemment pas ce triste anniversaire pour y penser. C’est plutôt une étape, un passage de plus et comme toutes les premières fois sans lui, c’est dur. Ça fait déjà un an. C’est passé tellement vite. C’est passé vite parce qu’il est encore difficile d’y croire. Parce qu’on rêve encore qu’il revienne.
“Il n’y a pas qu’à Biarritz qu’il m’accompagne partout ! Fede était un citoyen du monde, on a beaucoup voyagé et tous ces moments ont créé d’incroyables souvenirs qui font désormais partie de mon quotidien.”
Il a également une grosse pensée pour la famille de l’Argentin. Extrait:
“Je crois qu’il faut surtout ne pas être égoïste et toujours penser à la famille. C’est encore plus dur pour Maria (la femme d’Aramburu NDLR), ses enfants, les parents de Fede, ses frères et sœurs. C’est aussi dur pour Shaun Hégarty qui était avec lui ce soir-là et qui a vécu un traumatisme. On ne se remet jamais de ce genre de drame. Je ne vois pas comment c’est possible. Alors il faut mettre sa peine personnelle de côté et être présent pour toutes ces personnes.”
Pour conclure, Thomas Lièvremont affirmer espérer que la justice fera son travail. Extrait:
“On ne peut évidemment pas esquiver la dimension judiciaire. Il faut que justice soit rendue comme il se doit même si elle ne nous ramènera pas Fede. Ce drame est arrivé dans les rues de Paris, dans un pays où ça ne devrait jamais se passer.”