L’Union Bordeaux-Bègles a pris une véritable claque à domicile contre le Stade Rochelais, ce samedi soir à l’occasion de la 21ème journée du Top 14 (6-36).
En effet, les Girondins n’ont jamais été en mesure de remporter cette rencontre.
Ils ont d’ailleurs encaissé trois essais sans en marquer, offrant ainsi le point de bonus offensif à leur adversaire du jour.
Interrogé en conférence de presse, le troisième ligne Bordelais Mahamadou Diaby évoque un rendez-vous totalement manqué pour l’UBB qui se faisait un plaisir de jouer au Matmut Atlantique devant 42 500 supporters. Extrait:
“C’est un rendez-vous manqué. Nous sommes tombés sur une grosse équipe de La Rochelle, qui a été bien meilleure que nous ce soir. On le paie cash. Il y avait beaucoup d’attente sur ce match et la déception est à la hauteur de cette attente.
Ce n’est pas ce que l’on a ressenti sur le terrain, mais sur les dernières minutes du match, c’est plus un sentiment d’abandon entre guillemets. Nous n’avons pas été bons sur notre rugby et donc nous n’avons pas réussi à produire grand-chose dans le secteur offensif. Défensivement parlant, on a été solidaires, quelquefois dominants mais ça ne suffit pas face à ce genre d’équipe pour espérer remporter le match. Il faut être meilleurs offensivement.
Ils étaient aussi entamés physiquement à la pause. Nous avons réussi à les défendre sur des séquences assez longues. On revient en deuxième mi-temps et on fait pas mal de fautes, surtout des fautes évitables qui leur permettent de venir jouer dans notre camp. À partir de là, ça fait effet boule de neige : une faute, deux fautes, trois points par-ci, une touche par-là, des mauls, un avantage, et ils ont pris confiance là-dessus.”
Mahamadou Diaby espère que l’UBB va rapidement repartir de l’avant. Extrait:
“Il faut accepter d’avoir été battus par meilleurs que nous, accepter le fait que nous n’avons pas été bons. Je ne connais qu’une seule solution : se remettre au travail. Nous avons deux semaines pour préparer le match contre le Racing. Ce sera une belle occasion de montrer un autre visage, notre vrai visage.”