L’ancien président de la Fédération Française de Rugby, Bernard Laporte s’est confié lors d’un long entretien accordé à Eurosport.
Ce-dernier a expliqué pourquoi il a refusé le poste de sélectionneur des Fidji qui lui a été proposé récemment.
Il affirme qu’il ne pouvait clairement pas devenir l’entraineur d’un équipe concurrente à l’équipe de France pour la Coupe du monde. Extrait:
“Comment vouliez-vous que je devienne entraîneur d’une équipe pour cette Coupe du monde que j’ai obtenu pour la France, et que je sois donc adversaire de l’équipe de France à partir du 8 septembre ? Même si les deux pays ne sont pas dans la même poule et que ça aurait été excitant, m’imaginer être opposant à ce staff et ces joueurs que j’aime, c’était tout simplement impossible et hors de question.”
Questionné sur son avenir, Bernard Laporte affirme qu’il ne redeviendra pas l’entraineur d’une équipe du Top 14.
En revanche, il pourrait devenir le conseiller d’un président du Top 14. Il s’explique. Extrait:
“Revenir sur le terrain au quotidien, je n’en ai pas envie. En club du moins car pour une sélection majeure, j’y réfléchirais à deux fois. En revanche être conseiller d’un président, mettre en place un projet comme j’ai pu le faire avec l’équipe de France, cela peut m’intéresser. Je ne tournerai jamais la page du rugby. C’est une passion, cela me plaît et je ne suis pas rassasié, j’ai envie de gagner avec d’autres.”
Bernard Laporte n’écarte pas la possibilité de travailler avec Mohed Altrad au sein du club de Montpellier. Extrait:
“C’est une chose qui pourrait effectivement me plaire. Ce qui est sûr, c’est que je ne démarrerai rien avant la Coupe du monde, même si cela ne m’empêche pas de prendre des engagements avant. Je veux pouvoir être le premier supporter de l’équipe de France.”
Affaire à suivre…