Ce dimanche, les Bulls défieront le Stade-Toulousain au Stadium dans le cadre d’un huitième de finale de la Champions Cup.
En cas de victoire, les Toulousains affronteront les Sharks en quart de finales.
Le technicien Français Yannick Bru fait partie du staff technique des Sharks.
Ce-dernier s’est confié via France Bleu à l’approche de ce possible match face à Toulouse.
Il l’affirme : les Sharks sont déterminés à remporter cette compétition.
Il annonce la couleur. Extrait:
“J’ai pu mesurer l’appétit des Sud-Africains pour cette compétition. L’envie aussi de prouver qu’ils étaient légitimes puisque leur intégration à la Coupe d’Europe a fait couler beaucoup d’encre. Ils ont mis un point d’honneur à bien préparer cette compétition. On connait leur côté travailleur acharné lorsqu’ils s’intéressent à une compétition.
Au sein des staff et des équipes, oui. Il y a un appétit particulier des joueurs. Ils avaient besoin de renouveau dans leur compétition. Ils sont très motivés et particulièrement fiers. Il y a une approche qui me rappelle celle connue en France avec beaucoup d’implication. Le souhait c’est vraiment de remporter cette compétition. C’est très clair. Au niveau du public, je suis assez déçu. Hormis aux Stormers basés à Cape Town, l’engouement est très mesuré pour les autres villes. N’oublions pas que l’Afrique du Sud est un pays qui souffre. Cape Town est la ville qui s’apparente le plus à une capitale internationale et qui attire du public. Hormis ça, c’est très moyen.
Il y a un vivier incommensurable. Le rugby est le sport numéro un. Il est pratiqué à l’école de manière très intense. Les matches scolaires ou universitaires de haut niveau réunissent régulièrement plus de 15.000 personnes. Des coaches professionnels officient dans les écoles. Le rugby est partout. Cela génère des potentiels incroyables. Beaucoup ne peuvent pas immigrer à cause de la règlementation des JIFF qui est une bonne règlementation pour protéger nos sélections nationales. Si une règlementation comme ça n’était pas en place, ils seraient tous chez nous.”