Le trois-quarts centre du SU Agen, Baptiste Lafond est placé en détention provisoire depuis plusieurs jours désormais.
Mis en examen pour viol à la suite des déclarations d’une victime présumée, le joueur a été placé en détention provisoire dans la foulée.
Mais ce vendredi, la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Pau a pris la décision de placer sous contrôle judiciaire Baptiste Lafond.
Baptiste Lafond a ainsi pu quitter sa cellule et retrouver sa liberté, du moins temporairement.
« Le contrôle judiciaire est apparu comme adapté et suffisant. Il n’y avait pas lieu de l’envoyer en prison », estime son avocat, Me Arnaud Dupin au journal Sud-Ouest.
Dans l’attente de l’enquête, Baptiste Lafond a interdiction de se rendre au Pays basque, comme il ne doit pas rencontrer l’ensemble des personnes pouvant être concernées par son dossier judiciaire.
La victime explique avoir été violée par le joueur Agenais au mois de mai 2022 alors qu’il évoluait encore à Rouen.
En fin de semaine dernière, le groupe Dépêche du Midi a été destinataire de la copie d’un courrier de deux pages adressé par une amie du joueur du SUA incriminé. Cette pièce doit figurer dans le dossier monté par la défense.
Dans ces lignes, la jeune femme explique qu’elle a rencontré Baptiste Lafond “sur les réseaux sociaux. Nous avons beaucoup discuté et nous avons créé un lien.” L’amie intime raconte ensuite un dîner à Paris. “Il m’a raccompagnée en parfait gentleman.” Le mot est utilisé à deux reprises dans le courrier.
Après ces premiers contacts en octobre, des liens se sont tissés sans aller au-delà d’une simple relation. “Baptiste est un homme de contrôle, qui maîtrise parfaitement ses pulsions.” Ce témoin évoque un Baptiste Lafond “doux et affectueux. J’ai vu un Baptiste très tourmenté et démuni face à une injustice énorme. Dans la violence de ce qu’il vivait, il avait su me montrer douceur et persévérance. J’étais impressionnée par un si grand contraste, par une telle force.” Elle continue de le voir à Paris. “Baptiste n’est pas ce que l’on essaie de l’accuser. J’en suis la preuve vivante.”
Affaire à suivre…