Ce samedi après-midi, les Sharks de Durban ont pris une véritable claque contre Toulouse au Stade Ernest-Wallon (54-20).
Interrogé via L’équipe à l’issue de la rencontre, le capitaine des Sharks, Siya Kolisi a exprimé sa grande déception.
Il explique à quel point il a été compliqué de jouer ce match contre les Toulousains.
Il se dit totalement impressionné par les Toulousains et leur jeu tout en vitesse. Extrait:
“C’était dur. On a bien commencé lors des 20 premières minutes puis leurs avants ont pris l’avantage, ils nous ont aspirés et c’est pour ça qu’ils ont réussi à toucher les extérieurs. Au final, ce sont nos erreurs individuelles qui nous ont mis dans cette situation, comme moi avec une passe après contact quand il aurait mieux valu garder le ballon.
Je dois dire que je n’ai jamais vu une équipe qui réussit à exploiter si vite ses occasions, même les plus petites. Ça dit beaucoup de ce club et de ses succès, ses 5 trophées dans cette compétition. Tu vois qu’ils sont ensemble depuis longtemps, qu’ils savent exactement ce qu’ils doivent faire. Ce n’est jamais facile de défendre contre eux, parce qu’ils exploitent le moindre espace. Je suis quand même fier des gars, mais ce n’est pas agréable de perdre comme ça, parce que ça ne reflète pas qui nous sommes.
Ils sont bons dans l’utilisation du ballon mais on pensait qu’on pouvait l’être aussi, c’est ce qu’on sait faire, contre-attaquer. Toulouse marque beaucoup d’essais sur des ballons de récupération ou dans le jeu dans le désordre, mais on est aussi bons dans ces domaines. On voulait saisir chaque occasion de ce genre. On ne voulait pas perdre en se demandant si on aurait pu, on voulait tout essayer. On l’a réussi par moments, à d’autres ça n’a pas marché.”
Dans la foulée, Siya Kolisi, le futur joueur du Racing 92 a avoué avoir été impressionné par l’ambiance dans le stade Ernest-Wallon. Extrait:
“J’en ai encore des frissons rien qu’à y penser. J’ai joué dans beaucoup de stades, mais ici… Wow. Même pendant la semaine, je suis allé dans le centre-ville, là où ils célèbrent leurs trophées, et tu vois les gens avec leurs maillots du Stade, les jeunes, tout le monde. Partout où on allait, on voyait que leur équipe les fait rêver, qu’ils aiment le rugby, et même vis-à-vis de nous, ils n’étaient pas méchants, ils nous apprécient, mais ils font bien sentir qui ils supportent.
Même notre arrivée en bus, tous ces gens qui attendaient, pour nous accueillir de manière positive, c’était vraiment beau. Ça dit beaucoup de ce club. C’était un honneur de jouer ici, surtout pour moi, avec Yannick Bru qui est dans notre staff, et d’anciens joueurs de ce club qui étaient mes héros, comme Yannick Nyanga ou Thierry Dusautoir.”