Christophe Urios est désormais le manager de Clermont.
Arrivé à l’ASM il y a moins de trois mois, le technicien n’a pas encore pleinement pris ses marques à Clermont.
Interrogé via L’équipe, ce-dernier explique travailler sur le long terme et préparer les saisons qui arrivent. Extrait:
“Je ne suis pas encore moi-même, ça prend du temps. C’est la première fois que j’arrivais dans une saison en cours. Je devais être patient, m’adapter, comprendre le fonctionnement.
Je travaille sur le court terme et le plus long terme. Le grand avantage que j’ai eu en arrivant en janvier est de pouvoir préparer énormément la saison prochaine que ce soit en termes de recrutement, d’effectif mais aussi de fonctionnement.”
Et Christophe Urios a déjà pris plusieurs décisions fortes comme celle de se séparer de six joueurs encore sous contrat en fin de saison, à savoir Jean-Pascal Barraque, Loïc Godener, Marvin O’Connor, Apisai Naqalevu, Cheikh Tiberghien et Jacobus Van Tonder.
Pareil pour Samuel Ezeala, lequel sera en fin de contrat au mois de juin prochain.
Christophe Urios s’explique. Extrait:
« Ce ne sont pas des décisions faciles à prendre mais je n’ai jamais eu peur de ça. Certains garçons ne sont pas gardés parce que ça devient plus compliqué pour eux vu le recrutement, d’autres parce qu’ils n’ont pas complètement le profil que je souhaite. Peut-être que certains vont d’ailleurs rester chez nous.
On ne les fout pas dehors. J’ai juste dit que s’ils avaient des opportunités, ils devaient les écouter parce que je ne comptais pas sur eux. Je prends le risque de le dire tôt mais je ne pouvais pas leur annoncer au dernier moment. Là, j’aurais été un salaud. »
Dans la foulée, il affirme que le meilleur recrutement est déjà de conserver ses meilleurs joueurs. Extrait:
« Clermont a une identité de jeu très, très claire pour moi, même si elle s’est un peu diluée ces derniers temps : du combat, de l’affrontement, un gros paquet d’avants et de gros porteurs de balle, des rucks qui vont vite, une capacité à balayer le terrain dans le sens de la largeur, une précision incroyable sur les lancements et du volume de jeu. Le meilleur recrutement, c’est de garder ses meilleurs joueurs. »
Pour conclure, Christophe Urios explique pourquoi il souhaite changer son staff en fin de saison et travailler avec Frédéric Charrier et Julien Laïrle. Extrait:
« Même si on fonctionnait plutôt bien avec le staff déjà en place, leur arrivée va me faire gagner du temps. À un moment donné, j’avais besoin d’aller plus vite, d’être auprès de gens avec qui je suis en énorme confiance. C’est devenu une évidence à partir de début mars. Quand tu démarres un projet, tu as envie de le faire avec les gens qui sont proches de toi. C’est fondamental. »