Le demi-de-mêlée Rory Kockott a mis un terme à sa carrière l’été dernier.
Interrogé dans l’émission “Poulain Raffute”, ce-dernier a évoqué sa décision de mettre un terme à sa carrière au mois de juin dernier.
Il voulait terminer sa carrière dans un bon état de forme et ne pas finir lessivé physiquement et mentalement comme certains autres joueurs qui décident de prolonger leur carrière indéfiniment. Extrait:
“C’est toujours facile de dire que je joue encore une saisons, que je me sens bien, qu’il y a de l’argent, allez encore une juste une dernière saison. C’est l’option facile de dire cela. Moi, je voulais arrêter sur le bon pieds. Je voulais annoncer l’arrêt de ma carrière et décider de la fin de ma carrière. Pour moi, mentalement, pour ma famille aussi, mais aussi en tant qu’homme, il faut savoir démarrer les choses mais il faut savoir les finir également. De nombreux joueurs ont du mal à finir. Mais il faut savoir finir car certains terminent dans un mauvais état physiquement et mentalement à cause de cela. On a tous une mentalité différente, mais moi je voulais finir comme j’ai démarré.”
Dans la foulée, Rory Kockott s’exprime sans langue de bois sur la fin de la saison 2021 / 2022 du CO, et son absence sur les terrains.
Il regrette que personne ne lui ait clairement expliqué pourquoi il n’était plus retenu sur les feuilles de matches. Extrait:
“Je n’ai pas terminé ma carrière à Castres dans les meilleures conditions sportivement. Mais ce n’était pas mon choix. Je ne suis pas responsable de cela. Il faut être honnête, ça a été compliqué. Il ne faut pas dire “je m’en fous, j’ai assez joué de matches pour Castres”. Non ! Ce n’est pas vrai. J’ai toujours voulu rester à Castres et je voulais laisser le maillot dans un meilleur état que ce que j’ai trouvé. Je pense que depuis 2011, j’ai laissé le numéro 9 dans une meilleure position que je l’avais trouvé.
Je n’ai pas joué en fin de saison et c’était le signe de l’état d’esprit qu’on avait à Castres à ce moment. C’était le signe de l’encadrement. L’importance était l’équipe mais c’était bizarre. Si on est des hommes, on se dit les choses. Mais parfois on se dit des choses de manière moins honnête. Quand personne ne te dit un mot jusqu’à la fin de la saison, c’est bizarre, ce n’est pas le Castres que je connais !”