Il faudrait désormais un miracle pour que le CA Brive réussisse à se sauver d’une relégation en Pro D2.
En effet, les Corréziens compte 8 points de retard sur l’USAP, 13ème du Top 14.
Interrogé via Sud-Ouest à l’approche du match de la 23ème journée du Top 14 contre Pau, le manager Briviste Patrice Collazo a fait le point sur la situation comptable de son équipe. Extrait:
“Les matchs importants, on en joue tous les week-ends depuis le début de saison. Ce qui est sûr, c’est que ça peut ressembler à une dernière cartouche pour pouvoir encore connaître une autre issue. Si on la laisse passer… On a repris un point sur « Perpi » la semaine passée. C’est déjà ça, mais c’est trop peu. Pour changer la donne, cela passe par un quasi-sans-faute.
Ce dont on a besoin avec le staff, c’est de voir, dans leurs yeux, le fait d’y croire et de vouloir avancer. On est aussi dépendants de certains facteurs, comme la confiance. On sait qu’aujourd’hui, sur certains faits de jeu, l’équipe peut être dans le dur mentalement. On part avec un déficit de confiance. J’aimerais qu’on se batte contre l’adversaire, qu’on arrête de se battre contre nous-mêmes. Mais ça, c’est l’histoire de toute la saison.
C’est un groupe qui s’entraîne dur et bien, qui est réceptif à tout ce qu’on lui propose. Mais le transposer en compétition, c’est totalement différent. Jouer au rugby sans pression, c’est facile. Sous pression, c’est autre chose, surtout quand vous êtes dernier et qu’on arrive dans le money-time. On est à la place qu’on mérite. À nous d’inverser cette pression. Je ne peux pas croire que tout ce que l’on a fait jusqu’à maintenant ne servira à rien. Il faut qu’on ait amorcé quelque chose.”
Dans la foulée, Patrice Collazo explique ne jamais brider ses joueurs et les laisser libres de jouer. Extrait:
“Attendez, nous, on ne bride pas les joueurs. On les pousse à jouer libéré. Il y a d’autres mécanismes à mettre en place. On essaye de ne pas tomber dans cette routine au quotidien, car elle est encore plus impactante quand on enchaîne les défaites. Il y a deux scénarios possibles, un plus probable que l’autre, mais la vie du club doit continuer. Quand tout le monde nous annonce condamné, on essaye de changer un peu les choses. D’autant que beaucoup de choses dépendent de nous. On a les clés, à nous de trouver la bonne.”